Invitation au voyageMarc Riboud en Chine / La frite belge / Blaise Pascal au Puy-de-Dôme

Quand la Chine s’éveille sous l’objectif de Marc Riboud
Entre 1957 et 2010, le photographe Marc Riboud effectue au moins une vingtaine de voyages pour saisir les bouleversements politiques que traverse la Chine. Depuis les campagnes, où il documente les déchirements provoqués par la Révolution culturelle, il assiste à la frénésie nouvelle d’une société ouverte à l’économie de marché. De photographie en photographie, d’année en année, il découvre une âme chinoise finalement éternelle, nichée dans ses montagnes, à laquelle il restera toujours attaché.

La frite, et l’âme belge croustille
Dorée, chaude et croquante… À consommer sur place ou à emporter, la frite est une tradition qui fait croustiller, depuis plus de cent cinquante ans, le cœur des Belges. Loin de la culture “fast-food”, la friterie, cuisine de rue propre à la Belgique, relève presque d’un rituel. 25 % des Belges s’y rendent au moins une fois par semaine. Avec près de cinq mille friteries dans tout le royaume et des centaines à Bruxelles, la frite est ici une religion. Et la friterie, appelée “fritkot”, son lieu de culte. Dans un pays en proie au séparatisme, ce plat national contribue à la construction d’une identité belge commune.

À Hawaï, le porc au taro de Nate
Sur l’île de Maui, Nate s’attaque au kalua pork, un plat à cuisson lente préparé depuis des milliers d’années sur l’archipel. Dans cette version contemporaine, il accompagne la viande de porc de riz et de feuilles de taro cuites avec du lait de coco maison. À déguster avec les mains, c’est encore mieux.

Dans le Puy-de-Dôme, Blaise Pascal ne manque pas d’air
“La nature a horreur du vide” affirme une théorie aristotélicienne bien établie. Deux mille ans plus tard, pourtant, le doute subsiste. En Auvergne, au XVIIe siècle, Blaise Pascal fait le pari d’une expérience qui ne manque pas d’air…