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Tracks EastL’école en temps de guerre
32 min
Disponible jusqu'au 05/06/2026
L’avenir d’un pays se construit dans ses salles de classe. En Russie, Vladimir Poutine le rappelait récemment : "Ce ne sont pas les dirigeants qui gagnent les guerres, mais les enseignants". En Turquie, la même ambition patriotique anime l’AKP qui contraint à la mutation les enseignants critiques envers le régime. Et en Pologne, les lycées militaires ont le vent en poupe.
L’avenir d’un pays se construit dans ses salles de classe. L’école figure depuis toujours au cœur des préoccupations politiques. En Russie, elle est l’instrument favori pour former de bons citoyens. Quitte à déformer l’Histoire. Tracks East a rencontré Pavel Talankin réalisateur du film "Mr. Nobody against Putin" qui montre comment la propagande a a pris le dessus sur les programmes des écoles russes depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022.
En Turquie, plusieurs milliers d’étudiants ont manifesté dès le mois de mars leur indignation après l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et principal opposant à Erdogan. Cette vague contestataire a également touché certains lycées renommés où la mutation forcée des professeurs a provoqué la colère des élèves du secondaire. Car ce projet de réaffectation touche principalement les enseignants connus pour leur opposition au parti d’Erdogan, soit presque 20 000 personnes.
La Pologne a quant à elle renforcé son plan d’éducation militaire. Ses effectifs actuels font d’elle la troisième force armée de l'OTAN après les États-Unis et la Turquie, et elle ambitionne de développer son armée. Pour cela, l’état mise sur des formations aux armes à feu en complément aux cursus habituels. Environ 28000 élèves suivent actuellement ce parcours dans 430 écoles. Tracks East a visité à Płock un lycée où l’uniforme militaire est obligatoire et s’est entretenu avec quelques élèves.
En Turquie, plusieurs milliers d’étudiants ont manifesté dès le mois de mars leur indignation après l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et principal opposant à Erdogan. Cette vague contestataire a également touché certains lycées renommés où la mutation forcée des professeurs a provoqué la colère des élèves du secondaire. Car ce projet de réaffectation touche principalement les enseignants connus pour leur opposition au parti d’Erdogan, soit presque 20 000 personnes.
La Pologne a quant à elle renforcé son plan d’éducation militaire. Ses effectifs actuels font d’elle la troisième force armée de l'OTAN après les États-Unis et la Turquie, et elle ambitionne de développer son armée. Pour cela, l’état mise sur des formations aux armes à feu en complément aux cursus habituels. Environ 28000 élèves suivent actuellement ce parcours dans 430 écoles. Tracks East a visité à Płock un lycée où l’uniforme militaire est obligatoire et s’est entretenu avec quelques élèves.
Pays
Allemagne
Année
2025
