Pour des raisons de droits, ce programme n’est pas disponible dans le pays dans lequel vous vous trouvez.

En savoir plus

D'Istanbul au Caire, mille manières d'être moderne (2/3)

Le temps des révolutions

22 min

Disponible jusqu'au 14/09/2028

Au Caire, à Beyrouth ou à Bagdad, dans les années 1940, les artistes se posent la question de ce qu’est l’art moderne. Est-ce le cubisme, le surréalisme ? Ou bien l’art sumérien, pharaonique, les miniatures de l’époque abbasside, l’art islamique ? Et si le chemin vers la modernité n’était qu’un voyage vers ses propres sources ?

Au Caire, le groupe Art et liberté milite pour un art indépendant, critique et politique. Farouchement antifascistes et proches des surréalistes occidentaux, ses membres (Kamel el-Telmissany, Ramsès Younan, Inji Efflatoun...) pensent que le surréalisme est naturellement égyptien. Leurs idées vont influencer les générations suivcantes, tel le peintre Abdel Hadi El Gazzar, qui navigue dans un univers où la magie fait partie de la vie de tous les jours. À Beyrouth, dans un Liban désormais indépendant et qui doit s’inventer un destin, les artistes se font activistes. Formée auprès de Fernand Léger, mais traçant son chemin dans l’art abstrait, Saloua Raouda Choucair sera la première à articuler la relation de la région avec l’abstraction. En Irak, la redécouverte des miniatures du XIIIe siècle d’Al-Wâsiti, montrant la vie quotidienne à Bagdad, alors capitale vibrante du califat abbasside, inspire l’artiste Jewad Selim. Les œuvres du Groupe d’art moderne de Bagdad, qu’il fonde avec ses amis, s’imposent bientôt dans les foyers.

Réalisation

Ilana Navaro

Auteur.e

  • Ilana Navaro

  • Karim Miske

Production

KEPLER22 PRODUCTIONS

Pays

France

Année

2025

Vous pourriez aimer aussi

Les vidéos les plus vues sur ARTE

NotVisible