Invitation au voyage

Madagascar sans fard de Nicolas Fargues
En 2002, Nicolas Fargues débarque à Diégo-Suarez, ville portuaire à Madagascar. L’écrivain a une dérangeante sensation de déjà-vu. Après avoir promené sa plume grinçante en Indonésie, le bourlingueur de 32 ans écrit sur le continent africain Rade Terminus, son quatrième roman. À travers le regard de son personnage Philippe, Nicolas Fargues brosse le portrait cruellement lucide des Français expatriés de Diégo-Suarez. Ce bout de terre oublié, vaisseau fantôme de la colonisation.

L’Ariège, terre d’utopie
Ce pays d’Ariège où l’on se sent bien, dense et feuillu, s’étend des portes de Toulouse jusqu’aux frontières espagnoles. Avec la chaîne des Pyrénées en barrière, l’Ariège, souvent perçue comme une terre fermée et impénétrable, est pourtant tout autre. Depuis des millénaires, les populations venues s’y réfugier ont enraciné la culture de l’entraide et de la solidarité. Au fil des siècles, l’Ariège est devenue un bastion de visionnaires, prêts à s’installer et se retrousser les manches pour inventer de nouvelles manières d’habiter et de vivre, à l’écart des formes d’oppression.

Au Brésil, le poisson au piment de Séoka
À Manaus, dans la grande maison de la communauté, Séoka cuisine une spécialité locale : la quinhanpira. Elle fait mijoter le poisson dans une eau salée relevée de piments pendant une heure et demie. La farine de manioc et les fourmis, qui accompagnent le plat, sont déjà prêtes. La quinhanpira se déguste avec de fines galettes de manioc, et surtout avec les doigts, dans le respect des traditions.

Au Japon, la chasse aux épées
Au Japon, depuis des siècles, les fameux sabres dits “katana” font la fierté des guerriers. Au XVIe siècle, pour étouffer toute tentative de révolte de la part de ces derniers, une mesure particulièrement humiliante fut appliquée à leur encontre : la chasse aux épées…