Invitation au voyageLa Martinique de Dédé Saint-Prix / Kazakhstan / Bavière

Dédé Saint-Prix, le griot de la Martinique 
En Martinique, Dédé Saint-Prix est l’un des artistes les plus populaires. Né en 1953 sur l’île, révélé par son morceau “Piblicité” en 1983, le chanteur, auteur et compositeur a, à son actif, une vingtaine d’albums récompensés par de nombreux prix : Drikouraman, Koktel Chouval Bwa, Fruits de la patience. Dédé Saint-Prix mêle les influences : les sons du tambour, du ti bwa et de la flûte de bambou, qu’il enrichit de sonorités hybrides et de collaboration caribéennes ou africaines. Avec malice et en créole, la star la plus accessible et volcanique de Martinique décortique, depuis plus de quarante ans, l’humeur sociale de son île.

Au Kazakhstan, la vie nomade se raconte en chanson
Au Kazakhstan, les Akyns chantent la vie des nomades qui galopent sur les steppes depuis des siècles. Au son du dombra, un luth à deux cordes, ces bardes sont le ciment de la société kazakh dont ils relatent la gloire et la mémoire. Une identité traditionnelle mise à rude épreuve au XXe siècle, lorsque les akyns doivent composer avec le régime soviétique qui les emploie pour chanter les louanges du socialisme. En 1991, l’explosion de l’URSS est l’occasion pour les poètes kazakhs de refonder leur art au sein de la culture contemporaine.

En Bretagne, la Saint-Jacques et l’andouille de Sandrine 
À Rennes, Sandrine concocte une poêlée de Saint-Jacques avec une andouille rôtie. Dans un peu de beurre, elle fait dorer quelques tranches d'andouille de Guémené ainsi que des noix de Saint-Jacques. Pas question de jeter les barbes, qui lui servent à réaliser un fumet avec des échalotes et du vin blanc. C'est la sauce idéale pour ce plat breton, que Sandrine accompagne d'une fondue de poireaux. L'alliance parfaite entre terre et mer ! 

En Allemagne, l’abbaye des rescapés
Dans la campagne bavaroise, près de Munich, se dressent les murs de l’abbaye de Sainte-Odile. Des moines bénédictins y forment une communauté aux airs de village. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour des milliers de survivants, le lieu fut le symbole d’un retour à la vie. Et le concert de la Libération fit office d’exutoire…