Invitation au voyageJames Baldwin à Harlem / Nouvelle-Calédonie / Bretagne

Harlem, cocon littéraire de James Baldwin
Ce Harlem aux airs de lupanar que décrit l'écrivain James Baldwin est celui dans lequel il a grandi dans les années 1930. Un océan de misère en plein New York, où les femmes noires vendent leur corps pour un demi-dollar et où la violence est omniprésente. Dans son premier roman très largement autobiographique, La conversion, paru en 1953, l’auteur afro-américain campe la vie d’un adolescent dans ce ghetto new-yorkais. James Baldwin pose une question simple : quel avenir peut espérer un jeune Noir dans ce quartier, où lui-même expérimenta la pauvreté, le racisme et aussi l’homophobie ?

En Nouvelle-Calédonie, l’exil forcé des Algériens
Ils sont aujourd’hui quinze mille descendants d’Algériens à vivre en Nouvelle-Calédonie. À la fin du XIXe siècle, c'est une terre de bagne pour les condamnés de France et de ses colonies. Parmi eux, deux mille Maghrébins sont punis pour leur participation à la révolte kabyle, qui ébranla la présence coloniale française en Algérie. Depuis l’île des Pins, où ils ont été débarqués, la plupart ne reverront jamais leur pays natal. Aujourd’hui, les descendants de ces Algériens exilés tentent de renouer avec leurs origines et leurs ancêtres.

En Espagne, la soupe de crevettes d’Elena
Plat populaire des pêcheurs devenu gourmet, le gazpachuelo est la soupe emblématique de Malaga. Elena, qui est née, a grandi et habite dans la ville, nous en propose sa version à base de pommes de terre rouges, de crevettes de Motril et de mayonnaise au citron.

En Bretagne, les vacances forcées de La Joconde
Au XIXe siècle, Napoléon III a des visées expansionnistes ; il souhaite agrandir l’Empire. Ce n’est pas du goût de la Prusse. La guerre franco-allemande éclate. Une question se pose alors : comment évacuer les œuvres d’art ? C’est ainsi que les collections du Louvre débarquent dans le port de Brest…