Invitation au voyageLe New York de William Klein / Polynésie / Murcie

Le New York pas cliché de William Klein  
À New York dans les années 50, William Klein prend des photos coup-de-poing. Loin de l’Amérique conquérante, sous son objectif, New York se mue en mégalopole crasseuse, faite de ghettos et envahie par la publicité criarde. William Klein entretient avec New York une relation faite de dégoût et de fascination. Pendant six mois, armé de son Rolleiflex, il arpente la ville sans relâche. Alors que New York impressionne par ses gratte-ciels qui tutoient les cieux, William Klein photographie à hauteur d’homme. Son inspiration : la fourmilière cacophonique de la rue.

En Polynésie, nacre et perle font tourner les têtes
Dans les eaux polynésiennes d’étranges créatures cohabitent : des raies léopard ou des poissons Napoléon. Mais s’y trouvent également des huîtres dont nacre et perles ont rendu fous les hommes. Un commerce s’organise dans l’archipel. Les Paumotu, apnéistes remarquables, sont mis à contribution pour les pêcher. Ceux qui ont succombé à l’appel des profondeurs ont fait fortune ou ont tout perdu.

En France, la daube provençale de Clémence
À Marseille, Clémence nous cuisine une daube provençale, une recette emblématique. Elle fait d'abord revenir des morceaux de bœuf qui ont mariné toute la nuit dans du vin rouge, puis verse à nouveau la marinade dans la viande. Clémence ajoute des oignons, des clous de girofle et un bouquet garni. Le tout mijote durant quatre heures, sans oublier d'ajouter des carottes à mi-cuisson. À savourer avec des pâtes fraîches ! 

À Murcie, une crue qui émeut
En espagnol, segura peut se traduire par sûre ou sécurisée. Mais en 1879, à Murcie, où coule le rio Segura, le cours d’eau a provoqué un cataclysme. Pour la première fois, une catastrophe locale connaît un retentissement mondial…