Panique au village : les grandes vacances

L’école est finie et l’été tire en longueur : Indien et Cowboy commencent à tourner en rond. Espérant les sauver de l’ennui, leur ami Cheval leur propose un jeu de société. Comme la partie ne les amuse pas longtemps, ce dernier décide de les emmener au cinéma voir un vieux film de pirates. À la sortie, les deux compères se voient déjà manier l’épée comme de beaux diables sur les mers. Avec le renfort de Vache, Poule, Cochon et Mouton, Cowboy et Indien se lancent dans la construction d’un navire. Avant toute chose, il leur faut trouver des planches… 

Souvenirs d’enfance 
Quel enchaînement de catastrophes et quel déluge d’humour ! Passant de la torpeur estivale aux microdrames, les loufoques aventures de Cowboy, Indien et Cheval, imaginées par les Belges Stéphane Aubier et Vincent Patar (avec leur compère Vincent Tavier), fleurent bon les souvenirs d’enfance : les personnages, des (fausses) figurines de plastique, évoluent dans des décors en carton-pâte tandis que les voix des doubleurs sont celles de complices fétiches, dont Benoît Poelvoorde, Jeanne Balibar et Bouli Lanners. Née sous forme de série d’animation pour la télévision à l’orée des années 2000, la saga Panique au village, adaptée depuis en long métrage et en livre pour la jeunesse, a décliné son humeur joyeuse dans deux autres courts métrages : La bûche de Noël (2013) et La foire agricole (2019), récompensé au Festival d’Annecy. Toujours un régal.