Gioachino Rossini : Guillaume Tell

Dans un village de montagne suisse, au début du XIVe siècle. Ancien soldat, Guillaume Tell n’accepte pas l’oppression de l’occupant autrichien, représenté dans son canton suisse par le gouverneur Gessler. Si le berger Melchtal partage son idéal patriotique, son fils Arnold hésite, lui, à s’engager dans un combat pour la liberté car il s’est épris de la princesse de Habsbourg dont il a sauvé la vie. Après une action courageuse de Guillaume Tell, Melchtal est assassiné par les hommes de Gessler. Un peu plus tard, alors que les Autrichiens organisent une fête, Guillaume est arrêté. Il est mis au défi de transpercer d’une flèche une pomme placée en équilibre sur la tête de Jemmy, son fils.

Fresque héroïque
C’est entre lac, forêt et montagne que Rossini déploie, dès sa célèbre ouverture, la fresque héroïque du légendaire Guillaume Tell dans ce qui fut son dernier opéra, créé à Paris en 1829. Invité par l’Opéra de Lausanne, le metteur en scène Bruno Ravella en propose une relecture à la fois poétique et spectaculaire dans un décor épuré aux bucoliques toiles peintes. Aux côtés du baryton Jean-Sébastien Bou dans le rôle-titre, cette nouvelle production, placée sous la baguette du chef italien Francesco Lanzillotta, réunit notamment la mezzo-soprano Géraldine Chauvet (Hedwige, la femme de Guillaume Tell), la soprano Élisabeth Boudreault (son fils Jemmy), le ténor Julien Dran (Arnold) et la basse Frédéric Caton (Melchtal).