Tracks East

Haïm Vitali et Yochai Matos, gérants de clubs à Tel Aviv, déplorent qu’en Israël, la vie nocturne passe progressivement sous le contrôle des nationalistes et que les chants militaristes soient de plus en plus audibles. Soucieux de proposer une alternative et de redéfinir leur rôle d’organisateurs de soirées en temps de guerre, ils ont lancé une série d’événements festifs intitulée "Kok Schok".

Des manifestations de solidarité envers les proches des victimes du Hamas au Festival de musique Nova se tiennent dans tout le pays, à l’exemple du mouvement "Let’s Meet", qui s’efforce d’initier un dialogue entre les populations juives et palestiniennes.

Haya, une DJ palestinienne qui a grandi à Haïfa et vit à Tel Aviv, n’est par contre pas encore prête à revenir derrière les platines : trop de douleur et de souffrances, mais aussi trop d’hostilité de la part des clubbeurs israéliens.

En Allemagne, l’association "Palestinians and Jews for Peace" appelle à la paix. En Israël, le grand mouvement judéo-arabe "Standing Together" manifeste dans la rue pour une coexistence pacifique et la fin de la violence. Fait peu connu au Proche-Orient, la sécurité de l’Etat d’Israël est une "raison d’État de l’Allemagne“ en raison de sa responsabilité historique.

Dans l’Extrême-Orient russe, "Tracks East" a rendez-vous avec le rappeur Kirill Mesamed qui est originaire de Birobidjan, le centre administratif de l'Oblast autonome juif de Russie. Le musicien nous fait découvrir le patrimoine israélite de sa ville et nous parle de sa judéité.