Invitation au voyage

Martín Chirino, forgeron de l'âme canarienne
Les alizés peuvent faire tourner la tête d’un petit garçon. Attraper le vent, dompter les tourbillons, figer le souffle de l’air. Ces pensées loufoques sont l’obsession d’un enfant devenu artiste : Martín Chirino. Avant lui, personne n’avait pensé sculpter le vent. Cette idée ne pouvait qu’être celle d’un insulaire. Ce sculpteur, l’un des plus célèbres de l’après-guerre espagnole, est un enfant des Canaries, et l’archipel constitue la matière première de son œuvre.

El Hierro, l’île-citerne des Canaries
Île volcanique de l’ouest des Canaries, el Hierro est le plus petit territoire habité de l’archipel. Sans rivière ni lac, l’eau fait cruellement défaut aux habitants, les obligeant à rivaliser d’ingéniosité pour survivre. Après des siècles d’essais et d’échecs, ils ont réussi à faire de cette malédiction géographique une force, faisant de leur terre une île durable, autosuffisante et préservée du tourisme de masse.

À Tenerife, les côtelettes aux patates de Luis
À El Escobal, sur l’île de Tenerife, Luis nous conduit dans son jardin pour cueillir ses pommes de terre, les grandes incontournables de la cuisine insulaire, et de son plat : les “papas” servies avec du maïs et de côtelettes.

Aux Canaries, maudit Moby Dick
Face aux flots de l’Atlantique, les Canaries sont une étape de choix pour les amoureux des cétacés. Au large, les voyageurs peuvent partir à la rencontre des dauphins et des baleines. En 1954, depuis la plage de Las Canteras, les plus chanceux ont même pu apercevoir le plus célèbre des cachalots, Moby Dick.