"L’homme regarde"dit et traduit par Mathilde Sobottke
3 min
Disponible jusqu'au 03/03/2026
Extrait d'un poème en prose écrit par Paul Valéry en 1938. Il est extrait de cet immense corpus de près de trente mille pages que représentent les "Cahiers" écrit tout au long de sa vie par Paul Valéry. L’ouvrage "Poésie perdue" dans la collection Poésie/Gallimard rassemble l’ensemble des poèmes en prose des "Cahiers".
Ce poème d’une grande force commence par cette phrase : "L’homme regarde". Et c’est bien du regard dont va nous parler le poète. De la perception, de la lumière, de l’obscurité et de formes sur quoi « la main de l’œil » passe.
Nous avons demandé à la traductrice Mathilde Sobottke de traduire en allemand ce poème et de se livrer à un exercice périlleux : tresser les deux textes intimement et de dire ainsi le poème. Le français et sa traduction allemande ne forment plus qu’un seul et même texte, passant du français à l’allemand, sans transition pour revenir quelques mots plus loin à l’allemand et replonger à nouveau dans le français…
D’un seul souffle, sans coupure, Mathilde Sobottke dans un « dit/traduit » proche de la transe, nous permet d’approcher au plus près l’intensité du texte. Une performance rare.
Mathilde Sobottke est traductrice littéraire. Elle traduit les œuvres d’Elfriede Jelinek, Stefanie de Velasco, Jo Ann Endicott, Thomas Melle et Marius von Mayenburg. En 2014, en collaboration avec Magali Jourdan, elle a réuni et traduit toutes les poésies d’Elfriede Jelinek, parues en édition bilingue chez Westphalie Verlag.
Nous avons demandé à la traductrice Mathilde Sobottke de traduire en allemand ce poème et de se livrer à un exercice périlleux : tresser les deux textes intimement et de dire ainsi le poème. Le français et sa traduction allemande ne forment plus qu’un seul et même texte, passant du français à l’allemand, sans transition pour revenir quelques mots plus loin à l’allemand et replonger à nouveau dans le français…
D’un seul souffle, sans coupure, Mathilde Sobottke dans un « dit/traduit » proche de la transe, nous permet d’approcher au plus près l’intensité du texte. Une performance rare.
Mathilde Sobottke est traductrice littéraire. Elle traduit les œuvres d’Elfriede Jelinek, Stefanie de Velasco, Jo Ann Endicott, Thomas Melle et Marius von Mayenburg. En 2014, en collaboration avec Magali Jourdan, elle a réuni et traduit toutes les poésies d’Elfriede Jelinek, parues en édition bilingue chez Westphalie Verlag.
Avec
Mathilde Sobottke
Producteur/-trice
Les Bons Clients
Image
Thierry Augé
Lumière
Stéphane Aveneau
Maquillage
Agnès Blin
Son
François Pécoste
Mise en scène
Paul Ouazan
Pays
France
Année
2022