Hypernuit #10

Hypernuit nous propose une certaine idée du Bonheur ; Mes Insomnuits, par le jazzman écrivain Laurent de Wilde ; une variation sur les City Lights ; un œil sur Le regard du Sphinx, avec la chanteuse Nicole Renaud ; une rencontre seul(e) à seul avec l'écrivain Stéphane Zagdanski ; l'émouvante série en Super 8 Un visage, une chanson, du photographe portraitiste Mathieu Zazzo, avec entre autres l'actrice Florence Loiret Caille (qui écoute "Look at Them" de Jeanne Added) ou l'écrivaine Constance Debré (happée par deux préludes de Johann Sebastian Bach) ; un Premier regard ; une incursion dans l'Éden suivie d'une Traversée singulière ; et le poème L'amour fou, d'André Breton, dit par Féodor Atkine. 

Rêves éveillés
Rien ne sert de dormir, il faut veiller à point. Si Hypernuit s’adresse aux insomniaques, l'émission n’oublie pas ceux qui aiment les rêves éveillés. De séquence en séquence, ses vagabondages vidéo nous invitent à ouvrir les portes cachées de la perception pour entrer dans une zone aux contours mouvants, où la rationalité s’estompe devant l’inouï et l’inattendu. En inventant d’ingénieux dispositifs de filmage, Paul Ouazan (Poésie), qui a réalisé pour ARTE l'émission Die Nacht/La nuit de 2002 à 2011, joue à plein du potentiel expérimental de l’image pour emporter nos yeux et nos oreilles vers de nouveaux horizons.