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Des scènes en plein air, des foules en transe, des sound systems qui font vibrer la terre : les festivals rassemblent chaque année des adeptes de plus en plus nombreux… Jusqu’à plus de 400 000 personnes pour Tomorrowland ou le Sziget Festival. À l’heure où le climat bascule, un constat dérange : ces giga événements polluent. Beaucoup. Malgré des tentatives de verdir leurs ardoises, difficile pour les festivals de faire une croix sur leurs têtes d’affiches et leur public massif. Or plus de la moitié de leur bilan carbone vient des déplacements des artistes et des participants. Comment faire évoluer l’organisation des festivals à l’ère de la crise climatique ? On part à la rencontre de celles et ceux qui veulent décarboner la scène sans baisser le volume. Virée à vélo direction “Les Furtives”, un cyclo-festival itinérant orchestré par le collectif Slowfest. Le concept est simple : artistes, techniciens, matériel, bénévoles et même le public voyagent d’une scène à l’autre à vélo.