Invitation au voyage

La forêt de Fontainebleau, refuge pictural de Théodore Rousseau
Aux portes de Paris, les milliers d’hectares de la forêt de Fontainebleau abritent depuis le XIXe siècle des zones farouchement préservées. Dans ce labyrinthe d’ombres et de lumières, le peintre Théodore Rousseau va se révéler. Un jeu subtil où chaque rayon du soleil semble se perdre au milieu de chênes pluricentenaires et de pins majestueux. Pour Théodore Rousseau, les arbres sont des êtres sensibles. L’artiste s’est battu pour sauvegarder cet atelier à ciel ouvert.

Les frères Piccirilli, tailleurs de la démesure de New York
À New York, les statues de marbre, de pierre ou de verre des frères Piccirilli sont omniprésentes. Six frères, venus d’Italie à la fin du XIXe siècle, qui ont contribué à faire de leur ville d’accueil un terreau multiculturel. Lorsqu’ils s’installent dans le Bronx en quête d’une meilleure vie, les Piccirilli s’engagent dans des travaux architecturaux qui doivent permettre à New York de rivaliser avec le Vieux Continent. Ils s’attèlent à la réalisation de l’USS Maine National Monument, de la Riverside Church ou du Rockefeller Center, monuments qui propulsent la ville vers un avenir radieux.

Au Brésil, le canard au jus de manioc de José
À Manaus, José cuisine le pato no tucupi, une spécialité brésilienne de canard mijoté dans un bouillon de manioc fermenté. Pendant que la viande s'imprègne d'une marinade pimentée, le tucupi, du jus de manioc, se parfume avec le “trio amazonien”, mélange d’herbes locales aux vertus médicinales. Après une cuisson en cocotte et un passage au four pour le dorer, le canard est plongé dans le bouillon. Une recette qui incarne toute la richesse du métissage brésilien.

À Amsterdam, le marathonien oublié
Le 5 août 1928, la flamme des Jeux olympiques d’été brille à Amsterdam. Près de 34 000 spectateurs sont réunis lors de l’épreuve reine du marathon. Boughera El Ouafi arbore le dossard 71. Au fil des kilomètres, l’athlète crée la surprise…