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Si vous aimez les sushis ou les poke bowls, ne regardez pas ce reportage. Parce que les artistes qu’on a suivis vont vous en dégoûter. Pollution à base de colorant, d’antibiotiques, de poux qui pullulent sur des poissons entassés dans des cages sous-marines… L’industrie du saumon, fer de lance de l’économie écossaise, a des effets néfastes sur les écosystèmes marins.  Alors le collectif Cooking Sections invente un monde libre de pisciculture et dénonce les ravages causés par les fermes d’élevage. Depuis près de 10 ans, Daniel Fernández Pascual et Alon Schwabe ont lancé le projet Climavore dont le but est d’imaginer une alimentation adaptée aux saisons de la crise climatique comme la sécheresse, ou les océans pollués. Ni végans, ni végétariens, ils prônent une alimentation qui varie selon les géographies. Sur l’île de Skye, ils travaillent avec la communauté locale pour trouver des alternatives à l’industrie piscicole à travers l’art, certes, mais pas que. Dans des projets mêlant architecture, gastronomie ou encore science, ils rêvent d’une société qui ne dépende pas de l’extractivisme alimentaire et qui se nourrisse de manière plus responsable. Là où Björk et Rosalia reversent les bénéfices de leur single “Oral” aux associations de lutte contre la pisciculture de saumon en Islande, Cooking Sections, eux, cherchent carrément à créer un système d’économie sociale et solidaire capable d’offrir de nouveaux horizons à des communautés dépendantes de cette industrie.