Invitation au voyage

Latif Al Ani, père de la photographie irakienne
Dans les années 1950, le photographe Latif Al Ani capture la mutation et les espoirs déçus d’un Irak secoué par les soubresauts politiques. À Bagdad, son objectif saisit le miracle pétrolier et la transition d’un pays à l’histoire plurimillénaire. En 1958, Latif Al Ani immortalise les actes de la révolution irakienne. Ses clichés d’une Bagdad moderne sont remarqués par l’Occident. Lorsque le pays tombe sous la coupe de Saddam Hussein, l’artiste cesse son activité. Son travail est redécouvert et exposé quelques années seulement avant sa mort, en 2021.

Paris fait son cirque 
Le cirque n’est pas né à Paris mais la Ville Lumière en fut un temps l’épicentre. Au XIXe siècle, c’est la capitale mondiale de cet art. Avant d’être un divertissement populaire et nomade, le cirque a conquis les élites et s’est ancré dans la cité. Pour servir d’écrin aux prouesses des humains et des bêtes, dix-neuf monuments ont été édifiés. Au fil des dernières années, pour se concentrer sur l’humain et marcher avec leur temps, la plupart des cirques ont banni les animaux sauvages de la piste. 

Au Laos, la soupe de bambou de Nee
À Luang Prabang, les parents de Nee lui ont appris à cuisiner la keng nor. Au marché, elle choisit délicatement des courgettes vertes puis des jeunes pousses de bambou sucrées. Son jardin fourmille d’ingrédients et Nee y cueille une liane appelée yanang et du basilic citronné. La soupe se déguste en famille et plus c’est pimenté, plus c’est goûtu !

À Madère, on a volé la chanson
À Madère, île en fête perdue au milieu de l’Atlantique, la danse et la musique sont un art de vivre. Et les mots d’un sorcier chantant ont voyagé à travers le monde depuis l’un des recoins les plus isolés de l’île. Une ensorcelante chanson…