Invitation au voyageL’Autriche d'Alfons Walde / Le cerisier japonais / Madrid

L’Autriche glamour d’Alfons Walde
Au milieu des années 1920, un artiste excentrique va décoiffer les étendues paisibles du Tyrol autrichien. Les corps en mouvement et les autoportraits savoureux d’Alfons Walde s’inscrivent dans les mutations de ces années folles en quête de liberté et d’innovation. L’artiste touche-à-tout, à la fois peintre, photographe, architecte et graphiste, façonne tout un imaginaire et participe de près à la création du mythe du Tyrol, paradis des skieurs.

Éphémère comme un cerisier japonais en fleur
Le poète et philosophe Motoori Norinaga exprime dans ses vers l’attachement viscéral que les Japonais portent au cerisier. Au XVIIIe siècle, c’est lui qui invente une expression pratiquement intraduisible, le mono no aware, ou "sensibilité pour l’éphémère". Ces fragiles corolles ne survivent que deux petites semaines. Fin mars début avril, l’éternel recommencement tapisse le Japon de flocons blancs, parme clair ou rose pourpré...

En Palestine, le houmous de Fadi
À Bethléem, Fadi prépare le plat qui divise et réunit le Moyen-Orient : le houmous. Il réalise une base classique avec des pois chiches, de l’ail, de la tahina, du citron et du cumin puis, pour ajouter un côté "décadent", il le recouvre d’agneau, de pignons de pin, d’amandes, d’aubergines farcies et d’herbes.

À Madrid, une reine sauvée par ses sous-vêtements
Au centre de Madrid, le plus grand palais d’Europe a près de 300 ans. Construit au XVIIIe siècle, le Palacio Real a été la résidence de la famille couronnée jusqu’à l’avènement de la République. Si les Bourbons n’habitent plus le palais aujourd’hui, ses salons décorés reçoivent chaque année plus d’un million de curieux. Au XIXe siècle, c’est un visiteur malintentionné qui a intenté à la vie de la reine…