Mikhail Rudy experience #1Les œuvres ultimes de Scriabine
27 min
Disponible jusqu'au 31/03/2026
"Pour moi, le concert est une parfaite métaphore de la vie. Les formes sonores se déroulent dans le temps, poursuivant leur logique, puis meurent, disparaissent, mystérieuses, éphémères. " Mikhaïl Rudy
"La musique est entrée dans ma vie presque par hasard", écrit Mikhaïl Rudy, "j’avais 4 ans. Tous les jours, j’entendais des notes au travers de la cloison qui nous séparait de l’immeuble d’à côté."
Par contre, ce n’est pas le hasard qui nous a amené à proposer à ce très grand pianiste deux expériences cinématographiques musicales. En effet, Mikhaïl Rudy est un aventurier audacieux, toujours à la recherche d’expériences nouvelles.
C’est un passionné de cinéma et de vidéo expérimentaux, d’art contemporain, de cinéma d’animation, entre autres. Il a réalisé un étonnant film d’animation conçu à partir des esquisses inédites et de la version définitive du plafond de l’Opéra Garnier, chef-d’œuvre que Marc Chagall réalisa en 1964.
Il a également participé activement à la grande exposition de Philippe Pareno au Palais de Tokyo à Paris.
La poésie et la littérature font partie de ses autres grandes passions.
Par ailleurs, est-il besoin de le préciser, c’est un immense pianiste.
Il étudie au légendaire Conservatoire Tchaïkovski à Moscou. Il remporte le Premier Grand Prix du Concours Marguerite Long à Paris, quelques mois plus tard il demande l’asile politique à la France dans des circonstances dramatiques.
Il sera l’ami de Rostropovitch, Noureev, Karajan, Messiaen …
Cette expérience visuelle et musicale singulière a été imaginée à l’aune de ce qu’écrit Mikhaïl Rudy dans sa très belle autobiographie "Le Roman d’un pianiste" paru aux éditions du Rocher :
"Pour moi, le concert est une parfaite métaphore de la vie. Les formes sonores se déroulent dans le temps, poursuivant leur logique, puis meurent, disparaissent, mystérieuses, éphémères. "
Ce projet cinématographique n’aurait jamais pu être mené à son terme sans l’aide précieuse et généreuse de Jeanine Roze.
Les œuvres ultimes de Scriabine :
Deux danses Opus 73
Guirlandes
flammes sombres
Cinq préludes Opus 74
Douloureux, déchirant
Très lent, contemplatif
Allegro dramatico
Lent, vague, indécis
Fier, Belliqueux
Sonate n°10, Opus 70
« Les insectes »
Vers la flamme : Poème, Opus 72
Les œuvres sont autant de « tableaux vidéos » différents qui portent une attention soutenue à Mikhaïl Rudy en train de jouer, dans un état de grande concentration. La caméra est très proche du pianiste, une proximité maximale, rarement assumée dans ce genre d’exercice. L’œuvre de Scriabine, très intense, s’y prête à merveille.
L’exercice est difficile, pour tout le monde, tant pour le pianiste que pour la personne qui filme. Les deux sont les funambules d’une « performance » artistique à haut risque qui tente de capturer l’éphémère.
Ici le temps de l’acte artistique et celui du tournage se confondent. Ils se renforcent l’un l’autre.
Par contre, ce n’est pas le hasard qui nous a amené à proposer à ce très grand pianiste deux expériences cinématographiques musicales. En effet, Mikhaïl Rudy est un aventurier audacieux, toujours à la recherche d’expériences nouvelles.
C’est un passionné de cinéma et de vidéo expérimentaux, d’art contemporain, de cinéma d’animation, entre autres. Il a réalisé un étonnant film d’animation conçu à partir des esquisses inédites et de la version définitive du plafond de l’Opéra Garnier, chef-d’œuvre que Marc Chagall réalisa en 1964.
Il a également participé activement à la grande exposition de Philippe Pareno au Palais de Tokyo à Paris.
La poésie et la littérature font partie de ses autres grandes passions.
Par ailleurs, est-il besoin de le préciser, c’est un immense pianiste.
Il étudie au légendaire Conservatoire Tchaïkovski à Moscou. Il remporte le Premier Grand Prix du Concours Marguerite Long à Paris, quelques mois plus tard il demande l’asile politique à la France dans des circonstances dramatiques.
Il sera l’ami de Rostropovitch, Noureev, Karajan, Messiaen …
Cette expérience visuelle et musicale singulière a été imaginée à l’aune de ce qu’écrit Mikhaïl Rudy dans sa très belle autobiographie "Le Roman d’un pianiste" paru aux éditions du Rocher :
"Pour moi, le concert est une parfaite métaphore de la vie. Les formes sonores se déroulent dans le temps, poursuivant leur logique, puis meurent, disparaissent, mystérieuses, éphémères. "
Ce projet cinématographique n’aurait jamais pu être mené à son terme sans l’aide précieuse et généreuse de Jeanine Roze.
Les œuvres ultimes de Scriabine :
Deux danses Opus 73
Guirlandes
flammes sombres
Cinq préludes Opus 74
Douloureux, déchirant
Très lent, contemplatif
Allegro dramatico
Lent, vague, indécis
Fier, Belliqueux
Sonate n°10, Opus 70
« Les insectes »
Vers la flamme : Poème, Opus 72
Les œuvres sont autant de « tableaux vidéos » différents qui portent une attention soutenue à Mikhaïl Rudy en train de jouer, dans un état de grande concentration. La caméra est très proche du pianiste, une proximité maximale, rarement assumée dans ce genre d’exercice. L’œuvre de Scriabine, très intense, s’y prête à merveille.
L’exercice est difficile, pour tout le monde, tant pour le pianiste que pour la personne qui filme. Les deux sont les funambules d’une « performance » artistique à haut risque qui tente de capturer l’éphémère.
Ici le temps de l’acte artistique et celui du tournage se confondent. Ils se renforcent l’un l’autre.
Pays
France
Année
2014