ARTE ReportageSpécial 1000e - Géorgie, le rêve d’Europe envolé ?
52 min
- Version française
L’histoire d’ARTE Reportage débute en 2004 avec un sujet de Manon Loizeau sur une maternité à Grozny. Vingt-et-un ans plus tard, la Russie est toujours à l’offensive et menace nos démocraties. Manon Loizeau présente son nouveau reportage sur la Géorgie où les proeuropéens craignent de voir leur pays basculer. Elle évoque avec Vladimir Vasak les bouleversements géopolitiques récents.
L'histoire d’ARTE Reportage en 5 minutes
Arte Reportage raconte, depuis janvier 2004, les convulsions du monde, les grands événements comme les angles morts de l’actualité.
Observer les étoiles depuis Gaza, donner la parole aux enfants d’Alep, photographier la guerre en Ukraine, suivre des journalistes afghanes, rencontrer un géophysicien dans l’Arctique sibérien, révéler la situation des malade mentaux enchainés à Bali, traverser la jungle birmane aux côtés des résistant à la junte, écouter des victimes du génocide rwandais, la liste est longue, 1000 émissions d’Arte Reportage, près de 2000 reportages, dans des centaines de pays et de régions, pour mieux comprendre notre vaste monde.
Géorgie, le rêve d’Europe envolé ?
« Je ne veux pas me réveiller en Russie ! » crie une jeune étudiante.
La foule est dense sur l’avenue Roustaveli. Elle avance sans hésiter, elle chante, elle scande des slogans d’une seule voix. Une voix qui chaque soir s’élève comme une clameur dans les rues de Tbilissi la capitale, mais aussi dans des dizaines d’autres villes géorgiennes.
Un cri pour revendiquer de nouvelles élections, un cri pour exprimer un rêve d’Europe. Un cri pour refuser les lois autoritaires mises en place ces derniers mois, par un ouvertement prorusse.
Alors, malgré le froid et la répression policière, ils marchent. Chaque soir, à partir de vingt heures, toutes générations et toutes classes sociales confondues, ils manifestent par dizaines de milliers, depuis 75 jours. L’ombre du Kremlin est dans toutes les têtes des manifestants. Quinze ans après l’incursion des tanks russes sur le territoire géorgien, la menace rejaillit de nouveau.
Ce reportage est un récit personnel où je repars sur les traces de ceux que j’ai filmé au cours des vingt dernières années, des manifestations de 2005, à l’occupation russe de l’été 2008, jusqu’au vaste mouvement de résistance citoyenne qui s’écrit, jour après jour, depuis plusieurs mois. C’est aussi le récit de cette résistance, de cette lutte permanente pour rester libre et de ce rêve persistant de se rattacher à l’Europe pour tourner le dos définitivement à un passé soviétique envahissant. Un rêve qui fait écho aux rêves des Ukrainiens, déchirés par trois ans de guerre.
Arte Reportage raconte, depuis janvier 2004, les convulsions du monde, les grands événements comme les angles morts de l’actualité.
Observer les étoiles depuis Gaza, donner la parole aux enfants d’Alep, photographier la guerre en Ukraine, suivre des journalistes afghanes, rencontrer un géophysicien dans l’Arctique sibérien, révéler la situation des malade mentaux enchainés à Bali, traverser la jungle birmane aux côtés des résistant à la junte, écouter des victimes du génocide rwandais, la liste est longue, 1000 émissions d’Arte Reportage, près de 2000 reportages, dans des centaines de pays et de régions, pour mieux comprendre notre vaste monde.
Géorgie, le rêve d’Europe envolé ?
« Je ne veux pas me réveiller en Russie ! » crie une jeune étudiante.
La foule est dense sur l’avenue Roustaveli. Elle avance sans hésiter, elle chante, elle scande des slogans d’une seule voix. Une voix qui chaque soir s’élève comme une clameur dans les rues de Tbilissi la capitale, mais aussi dans des dizaines d’autres villes géorgiennes.
Un cri pour revendiquer de nouvelles élections, un cri pour exprimer un rêve d’Europe. Un cri pour refuser les lois autoritaires mises en place ces derniers mois, par un ouvertement prorusse.
Alors, malgré le froid et la répression policière, ils marchent. Chaque soir, à partir de vingt heures, toutes générations et toutes classes sociales confondues, ils manifestent par dizaines de milliers, depuis 75 jours. L’ombre du Kremlin est dans toutes les têtes des manifestants. Quinze ans après l’incursion des tanks russes sur le territoire géorgien, la menace rejaillit de nouveau.
Ce reportage est un récit personnel où je repars sur les traces de ceux que j’ai filmé au cours des vingt dernières années, des manifestations de 2005, à l’occupation russe de l’été 2008, jusqu’au vaste mouvement de résistance citoyenne qui s’écrit, jour après jour, depuis plusieurs mois. C’est aussi le récit de cette résistance, de cette lutte permanente pour rester libre et de ce rêve persistant de se rattacher à l’Europe pour tourner le dos définitivement à un passé soviétique envahissant. Un rêve qui fait écho aux rêves des Ukrainiens, déchirés par trois ans de guerre.
Pays
France
Année
2025
