C’était le samedi 6 février à la Cinémathèque française, dans le cadre de la quatrième édition de « Toute la mémoire du monde », festival international du film restauré. Invité d’honneur, Paul Verhoeven conversait avec Jean-François Rauger, directeur de la programmation de la Cinémathèque française, et le public de la salle Henri Langlois qui venait d’assister à la projection de la version intégrale de Spetters, l’un de ses meilleurs films réalisé en Hollande, et de loin le plus controversé, avant sa période hollywoodienne. Voici cette leçon de cinéma par un cinéaste génial, auteur d’une oeuvre d’une profonde cohérence malgré sa diversité et ses allers-retours entre l’Europe et les Etats-Unis, le système des studios et les productions indépendantes, la science-fiction et le naturalisme, les fresques historiques et les thrillers. Elle, le premier film français de Paul Verhoeven sortira le 21 septembre. D’ici là, on aura eu l’occasion de revoir sur ARTE Basic Instinct et Black Book, et de découvrir un documentaire inédit consacré au réalisateur de La Chair et le Sang et Starship Troopers. A suivre.
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