Olivier Père

Elle s’appelle Ruby de Jonathan Dayton et Valerie Faris

Ruby Sparks, Piazza Grande, from left: Paul Dano actor, Zoe Kazan actress, Valerie Faris, director, Jonathan Dayton, director

Paul Dano, Zoe Kazan, Valerie Faris et  Jonathan Dayton à Locarno le soir de la projection de Elle s’appelle Ruby.

Un jeune écrivain invente une femme hors du commun. Il tombe amoureux de cette fille de papier et n’en croit pas ses yeux quand sa création prend vie. Elle s’appelle Ruby (Ruby Sparks) qui sort aujourd’hui en France après sa projection sur la Piazza Grande lors du 65ème Festival del film Locarno appartient au genre fécond de la comédie romantique fantastique, telle qu’elle a été modelée et illustrée par divers réalisateurs américains contemporains, de Woody Allen (La Rose pourpre du Caire, 1985) à Michel Gondry et Charlie Kaufman (Eternal Sunshine of the Spotless Mind, 2004). Après le triomphe du cinéma indépendant Little Miss Sunshine (2006, lui aussi projeté sur la Piazza Grande), Jonathan Dayton et Valerie Faris, mariés à la ville, ont pris leur temps pour concocter un film totalement original et différent du précédent, qui se nourrit sans doute de leur propre expérience et la problématise avec malice : comment rebondir pour un romancier après l’effet de surprise d’un premier succès ? Fable sur la création littéraire mais aussi sur le couple et la recherche du bonheur avec l’âme sœur, Ruby Sparks séduit par la description de la vie de bohême californienne, le charme de sa mise en scène et la qualité de son interprétation, menée par Zoe Kazan (également scénariste du film) et Paul Dano. Zoe Kazan, la petite-fille d’Elia Kazan, joue depuis l’âge de vingt ans au cinéma et à la télévision et s’est déjà fait remarquer chez Bradley Rust Gray (The Exploding Girl, 2009) ou Kelly Reichards (La Dernière Piste, 2010).

Elle s'appelle RUBY

Elle s’appelle Ruby

Elle révèle dans Ruby Sparks un tempérament comique et dramatique hors du commun. Quant à Paul Dano, déjà au générique de Little Miss Sunshine, il est devenu en quelques années l’un des favoris du cinéma d’auteur américain, grâce à son interprétation inoubliable dans There Will Be Blood de P.T. Anderson (2007) et aussi La Dernière Piste où il croisait pour la première fois Zoe Kazan.

Aujourd’hui sort aussi Reality de Matteo Garrone, l’un des films les plus sous-estimés par la critique cette année et que l’on vous recommande chaudement :

http://olivierpere.wordpress.com/2012/05/20/cannes-2012-day-5-reality-de-matteo-garrone-selection-officielle-en-competition/

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