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Les mutins du "Yorik"ARTEKINO CLASSICS 2025 : CATI
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Available from 01/10/2025
Erzi, âgée de 24 ans, enfant d’une fille-mère, a grandi à l’assistance publique et travaille aujourd’hui dans une usine de textile à Budapest. Ayant appris que sa mère vit dans un village, elle décide de partir à sa rencontre. Mais elle n’est pas encore au bout de ses surprises.
Abandonnée à la naissance par sa jeune mère célibataire, Erszi, alias Cati, a grandi dans un orphelinat. Aujourd'hui âgée de 24 ans, elle travaille comme fileuse dans une usine textile de Budapest, entourée de camarades privées comme elle de leurs parents. Quand un jour elle reçoit une lettre de Mme Zsamboki, la femme qui l'a mise au monde, elle décide, intriguée, d'aller lui rendre visite dans son village à la campagne. Son arrivée impromptue dans le foyer de sa génitrice, qui s'est entre-temps mariée et a eu deux garçons, ne se passe pas aussi bien qu'escompté : non seulement cette dernière s'obstine à la présenter comme sa nièce, mais son époux et son fils aîné ne cachent pas l'intérêt qu'ils portent à Cati…
Libre Cati
Jeune femme autonome dans l'industrieuse Hongrie communiste, elle est libre, Cati. Faisant tourner la tête de nombreux mâles, de tous âges et conditions, elle se donne à qui elle veut, éconduisant sans ménagement importuns et harceleurs. Quant à sa mère, elle ne s'entête pas longtemps à essayer d'établir un quelconque lien avec elle, bien trop décidée à tracer sa route… Premier film d’une réalisatrice hongroise à avoir franchi l'étape de la censure, Cati est aussi le premier long métrage de Marta Meszaros. Si, postérieurement, la cinéaste s'est penchée sur son histoire personnelle dans une trilogie à succès – Journal intime (1982), Journal à mes amours (1987), Journal pour mon père et ma mère (1990) –, elle met ici en scène le fossé infranchissable entre une jeune femme urbaine (interprétée par la chanteuse Kati Kovacs, aujourd'hui encore très populaire en Hongrie) et une société traditionnelle enkystée dans la bien-pensance et la toute-puissance masculine. Présentée dans une belle version restaurée, cette œuvre audacieuse teintée de mélancolie fit souffler un air de Nouvelle Vague sur le cinéma magyar à la fin des années 1960.
Réalisation
Marta Mészáros
Pays
Hongrie
Année
1968