Invitation au voyage

Graham Greene, un espion à La Havane
Dans les années 50, La Havane est la Babylone des Caraïbes. À la nuit tombée, elle devient promesse de trafics illicites, de délicieux cocktails et de fêtes endiablées. Éternel voyageur, journaliste et espion à ses heures, Graham Greene, déjà célèbre pour Le troisième homme, vient s’enivrer ici des excès de la capitale cubaine. Son roman Notre agent à La Havane paraît quelques semaines seulement avant que les guérilleros de Fidel Castro ne prennent le pouvoir.

À Cuba, le rhum et la patrie
C’est un or liquide, aux teintes ambrées lorsqu’il est vieilli, blanc et léger quand il s’encanaille dans un cocktail, que les Cubains vénèrent. Le rhum porte l’âme de ce peuple, mais il est aussi le reflet éternel d’une déchirure qui ne cicatrisera sans doute jamais : l’esclavage de toute une population venue d’Afrique. C’est elle qui a permis la culture de la canne à sucre et la naissance des premières eaux de vie, ancêtres de cette liqueur acclamée. Dans ces fûts, les “maestros” du rhum cubain continuent de transmettre de génération en génération un savoir qui appartient officiellement à la nation.

À Cuba, la viande et le poisson mijotés de Luís
À Viñales, Luís prépare une spécialité de sa ville. Il en fait deux versions, l’une avec du poulet et du porc, l’autre avec du poisson et de la langouste. Il accompagne ses plats de riz à la tomate et aux poivrons qu’il cuit dans un bouillon bien parfumé. De quoi régaler les palais de toute la famille.

À Cuba, la cuisine, c’est sacré
Dans les ruelles de la Vieille Havane, chaque balade est un enchantement pour les yeux et les papilles. Partout où l'œil se pose, il se gorge de couleurs chatoyantes : celles des bâtiments coloniaux, des voitures anciennes, ou des fruits et légumes des primeurs. Dans les années 1950-1960, alors que des pénuries frappent l’île et que certains ingrédients se font rares, l’ingéniosité et la créativité d’une femme vont permettre de faire vivre la cuisine cubaine.