Tombstone

1879. Tandis que le spectre de la guerre de Sécession s'éloigne, de grandes migrations s'opèrent vers l'Ouest et ses promesses de richesse. Le marshal Wyatt Earp, qui s'est taillé une solide renommée d'homme de loi, a remisé ses Colt et tente lui aussi un nouveau départ. À Tombstone, ville champignon à la croissance fulgurante, il retrouve ses frères Virgil et Morgan, ainsi que son ami John "Doc" Holliday, un joueur invétéré, as de la gâchette malgré sa tuberculose avancée. Mais la ville que Wyatt découvre est gangrenée par une bande d'une centaine de criminels, les "Cowboys", qui font régner la terreur au mépris de la loi. Lorsque le vieux marshal local est tué par le chef des Cowboys, les frères de Wyatt décident de reprendre l'insigne et l'entraînent, malgré lui, dans un bain de sang.

Fusillade historique
Bien sûr, il faut aimer le jusqu'au-boutisme "premier degré" des productions américaines baignées de dollars des années 1990, et leur sens accru du grand spectacle, mais on ne boude pas son plaisir devant ces deux heures de bagarres de saloon, règlements de comptes et chevauchées cinégéniques dans la poussière du grand Ouest américain. Très librement adapté de l'historique fusillade d'O.K. Corral, qui opposa les frères Earp à une bande de malfrats de Tombstone, le film de George P. Cosmatos tient notamment grâce à son mirobolant casting de stars nineties, où Val Kilmer vole la vedette à Kurt Russel avec son interprétation de "Doc" Holliday, tireur d'élite tuberculeux, cynique et charmeur.