Invitation au voyageToulouse-Lautrec à Paris / Australie / Maroc

À Paris, Toulouse-Lautrec dévore la nuit
À Paris, le Moulin Rouge dévoile le spectacle de corps que la vie n’a pas entravés. Des corps libres de danser qu’un homme a crayonnés sans relâche pour oublier son infirmité. Atteint d’une grave maladie osseuse, Henri de Toulouse-Lautrec peint tout ce qu’il ne peut pas être. Grâce à son trait inimitable et son regard unique, ses affiches et ses œuvres ont immortalisé le visage du Paris festif de la fin du XIXe.

En Australie, comme un boomerang
Cet objet courbé qui tournoie dans les airs envoûte tous ceux qui l’ont eu entre les mains. Davantage qu’un simple jouet, le boomerang est lourd de signification. Incarnation de tout un mode de vie pour les peuples aborigènes, il est aussi un des symboles de l’appropriation de cette terre par les Blancs. Mais brandi ou récupéré, il est l’objet qui permet, aujourd’hui encore, de se revendiquer australien.

À Taiwan, la soupe de poulet au poivre sauvage de Tapas
Dans le village de Lixing, Tapas prépare un plat traditionnel de ces montagnes isolées. Son voisin lui découpe un poulet qu’elle plonge dans l’eau bouillante. Les pattes, la tête, les ailes, tout part dans la marmite. Elle ajoute ensuite du gingembre et du poivre sauvage puis laisse mijoter. La soupe est accompagnée de riz gluant pilé.

Au Maroc, un sultan impitoyable
Les palais et les murailles de la ville impériale de Meknès font sa renommée depuis le XVIIe siècle. À cette époque, pour construire la plus belle capitale du monde, le sultan Moulay Ismaïl recourt à une main-d’œuvre assez particulière…