Everybody's Fine

Veuf depuis quelques mois, Frank Goode découvre les longues journées de retraite solitaire, après avoir consacré sa vie à fabriquer des gaines PVC pour câbles téléphoniques. Alors qu’il n’a pas revu ses enfants depuis les funérailles de leur mère, il se fait une joie de les recevoir. Mais un à un, Rosie, Amy et Robert l’appellent pour se décommander. Conscient de n’avoir pas été un père très impliqué par le passé, il décide de leur rendre visite, et, contre l’avis de son médecin, entreprend un périple à travers le pays, où sa progéniture vit éparpillée. Sa première visite est pour David, son fils aîné, artiste à New York. Il s’arrête ensuite chez sa fille Amy, publicitaire à Chicago, puis chez Robert, son fils chef d’orchestre à Denver, et enfin chez Rosie, sa cadette, danseuse à Las Vegas.

Délicatesse
Adaptation américaine de Ils vont tous bien ! de l’Italien Giuseppe Tornatore, dans lequel Robert De Niro succède à Marcello Mastroianni, Everybody's Fine joue la carte de la délicatesse, ménageant les plages d’émotion, de comédie et de drame. De portes closes en déconvenues, de surprises en déboires, le retraité endeuillé se voit confronté au fil de son voyage aux mensonges qui ont permis à chacun de ses petits devenus grands d’échapper à son jugement désapprobateur. Interprétée par Drew Barrymore, Kate Beckinsale, Lucian Maisel et Sam Rockwell, la jeune génération livre une partition sans faute face à De Niro, rarement vu dans un rôle aussi touchant.