Conversation avec Albert Serra autour de son nouveau film Pacifiction (Tourment sur les îles) présenté en compétition au Festival de Cannes.

Albert Serra © Bertrand Noël
Conversation avec Albert Serra autour de son nouveau film Pacifiction (Tourment sur les îles) présenté en compétition au Festival de Cannes.
Albert Serra © Bertrand Noël
Catégories : Actualités · Coproductions · Rencontres
Directeur général d’ARTE France Cinéma et directeur de l’Unité Cinéma d’ARTE France.
Vivement la sortie de Pacifiction ( quel superbe mot valise😉).
Premier film » contemporain » d’A Serra après la réinvention du Quichotte, des rois mages puis les XVIII eme et XVII eme s via la trilogie du corps.
Prenons les paris d’un prix important pour cette première sélection en CO.
Pari raté…
Je ne suis pas sûr que tous les films primés suscitent mon désir.
Mais j’ai confiance vis à vis de Claire Denis, Park Chan Wook, Jerzy Skolimowski. Pas vraiment envers la force de frappe belge…
R Ostlund m’avait semblé intéressant avec The square mais c’était très inégal, un peu trop long et certainement pas une palme ( en 2017 c’était l’occasion de sacrer Zviagintsev).
En revanche bien des films oubliés m’intriguent et me donnent envie: ceux d’A Serra, J Gray, Serebrennikov ou encore Roustayi.
Une fois encore A Desplechin est oublié malgré La sentinelle, Comment je…, Esther Kahn, Conte de noël en compétition.
Frère et soeur reste un jalon important quoi qu’il en soit.
Heureusement les films peuvent vivre malgré un palmarès injuste ( cf La nuit nous appartient ou Une histoire vraie) et ne pas s’imposer quand ils sont surestimés ( Les meilleures intentions de B August).
Je n’ai pas vu le film de Kore-eda, ni celui de Lukas Dhont, ni celui des frères Dardenne. Je les découvrirai en salle.
J’ai adoré ce film. c’est la seule grande expérience de cinéma depuis très longtemps. Un film qui ose utiliser tous les ressorts du cinéma en ce qu’il n’est pas la réalité. La seule palme d’or crédible.
C’est un film qui fait un grand doigt d’honneur aux séries qui sont tellement populaires, même auprès des cinéphiles, et qui ne sont pourtant en rien du cinéma.
Belle interview. Merci à vous et à Serra qui parle bien de son métier, ce qui n’est pas si courant. Mais c’est un européen, donc un intellectuel. Les américains sont souvent pauvres en volonté d’introspection. J’ai le souvenir d’une interview d’Oliver Stone… navrante. Impossible de l’amener à exposer une réflexion de nature spéculative, philosophique ou simplement intellectuelle. C’était anecdote sur anecdote, rien de valable. Ça n’ôte rien à leur talent bien sûr. John Ford aussi était une sale bourrique en interview.