Olivier Père

Cinéma et vampires

L’histoire du cinématographe et celle du vampirisme sont indissociables, au point de se confondre, le mythe contaminant le médium (à moins que ce ne soit l’inverse) : chaque fois, à la manière de sa créature, le genre meurt et renaît, sans doute voué à une vie éternelle… Le vampire, de ses racines mythologiques à son envol romantique à partir de la publication du roman de Bram Stoker « Dracula » est sans doute le personnage qui a le plus inspiré le cinéma. On comptabilise plusieurs milliers d’occurrences dans la production cinématographique mondiale. Cet intérêt phénoménal possède la particularité de n’avoir jamais été démenti, sans la moindre interruption des origines du cinématographe à la production contemporaine, si bien que l’on pourrait imaginer une histoire chronologique, géographique et esthétique du cinéma à l’aune des films de vampires. En effet tout le cinéma s’est intéressé au vampirisme : la production dominante comme celle marginale, exotique et inattendue ; tous les genres, du documentaire au film d’animation ; de nombreux exemples de séries B ou de superproductions mais aussi les plus grands génies du cinéma (Murnau et Dreyer en tête) et des entreprises modernistes, expérimentales et méconnues ; les chefs-d’œuvre du cinéma aussi bien que des digressions particulièrement incongrues ou extravagantes. En ce domaine, les titres parlent d’eux-mêmes : Zoltan, le chien sanglant de Dracula de Charles Band (1977), Les Charlots contre Dracula de Jean-Pierre Desagnat (1980) et des centaines d’autres nanars et moult avatars plus ou moins débiles.

Le mythe du vampire a les crocs suffisamment durs pour survivre aux nombreuses dégradations (parodiques, pornographiques) subies dans la seconde moitié du XIXe siècle mais aussi pour tolérer le regard sarcastique de quelques cinéastes iconoclastes (Roman Polanski et Le Bal des vampires, Paul Morrissey et Du sang pour Dracula, dans lequel Polanski tient d’ailleurs un petit rôle) ou certains détournements sémantiques infligés suivant les modes ou les idéologies (la satire sociale, l’allégorie politique, …)

Deux chefs-d’œuvre inaugurent les noces de sang du vampirisme et du cinéma. Nosferatu le vampire de Friedrich W. Murnau (1921) est un classique essentiel et titre matriciel qui va influencer plusieurs générations de cinéastes importants et de nombreux courants de la production européenne ou hollywoodienne, rassemblés autour de la lutte de l’ombre contre la lumière, la fascination de la nuit et de la mort. Vampyr, l’étrange aventure de David Gray de Carl Th. Dreyer (1932) va lui aussi inspirer, sans doute plus secrètement, plusieurs grands films pour qui le vampirisme implique une réflexion sur l’idée d’incarnation au cinéma, un questionnement sur l’émanation physique des corps soumis à l’enregistrement cinématographique.

De manière presque illicite, pour des raisons de droits, Nosferatu s’inspire du « Dracula » de Bram Stoker (1897) et Vampyr de « Carmilla » de Sheridan Le Fanu écrit quelques années plus tôt. Ces deux romans seront les principales sources littéraires des films de vampires, et le second, parfois associé aux sinistres méfaits de la comtesse Bathory portés à l’écran avec un souci de véracité historique pour le moins aléatoire, engendrera une sous-catégorie fertile de films de vampires à connotations saphiques. On y trouve Et mourir de plaisir de Roger Vadim (1960), La Crypte du vampire de Camillo Mastrocinque (1964), Comtesse Dracula de Peter Sasdy (1971), Les Lèvres rouges de Harry Kümel (1971), La Mariée sanglante de Vicente Aranda (1972), Contes immoraux de Valerian Borowczyk (1974), Vampyres de José Larraz (1975), Les Prédateurs de Tony Scott (1983)…

Les films fantastiques n’ont souvent retenu du mythe du vampire qu’un certain folklore emprunté aux légendes d’Europe Centrale, ou alors ont entériné à la suite de la littérature et du théâtre la modernisation d’un personnage habitué à se transformer au fil des siècles. Le vampire fut le monstre démoniaque assoiffé de sang du Moyen-Age, la créature séduisante et mélancolique du Romantisme, le symbole enfin d’une caste féodale qui réprouve l’industrialisation et la démocratisation des sociétés nouvelles. On se situe, pour le pire et le meilleur, dans un cinéma d’illustration. Il est alors possible d’estimer par l’intermédiaire du prisme vampire l’évolution des procédés et des enjeux filmiques, du théâtre filmé de l’adaptation de Dracula par Tod Browning (1931) au Cauchemar de Dracula de Terence Fisher (1958), premier « Dracula » en couleur, détail non négligeable dans un récit où le sang occupe une place primordiale.

Cette production britannique réadapte Stoker et insiste sur la violence érotique et la bestialité du vampire, qui trouve en Christopher Lee son second interprète notable après Bela Lugosi. La firme britannique Hammer, succédant à l’âge d’or du fantastique américain et ses séquelles déjà parodiques – La Maison de Dracula de Erle C. Kenton (1945), Deux Nigauds contre Frankenstein de Charles Barton (1948) – va apporter un sang neuf aux vampires de cinéma, une seconde naissance pour un personnage captif d’un cycle éternel de mort et de résurrection.

Dans Le Cauchemar de Dracula le caractère un peu guindé de la mise en scène contraste avec des scènes de violence et une franchise inhabituelles dans la présentation de détails macabres et sanglants, rendus encore plus choquants par l’utilisation expressive de la couleur. Le Sang du vampire de Henry Cass (1958), se distingue des productions Hammer par son goût encore plus prononcé du trivial et de la cruauté. Dès la fin des années 60 et le début des années 70, le classicisme austère des premiers Fisher laissera la place au sein de la même maison de production à un baroquisme outrancier et une escalade délirante dans la trivialité et le mauvais goût.

Les Cicatrices de Dracula de Roy Ward Baker (1970) appartient à la dernière période de la Hammer et confirme une dégradation esthétique et sémantique du mythe en multipliant les épisodes sanglants et grivois dans un climat malsain caractérisé ici par des tendances homosexuelles plutôt hétérodoxes. Cette inclination se poursuivra au sein de la firme spécialisée dans le fantastique, qui transformera Dracula en client de boîte de nuit  – Dracula 73 d’Alan Gibson (1972) – et en conspirateur à la tête d’une multinationale – Dracula vit toujours à Londres toujours d’Alan Gibson (1973) – ou le propulsera à Hong Kong au bénéfice d’une hasardeuse coproduction avec les studios Shaw Brothers mêlant vampirisme et arts martiaux, Les Sept Vampires d’or de Roy Ward Baker (1974). En Italie, un phénomène comparable se produit, intimement lié au processus d’appauvrissement des cinématographies populaires nationales qui semblent s’emparer d’un genre – en l’occurrence le film de vampire – pour l’abandonner une fois vidé de sa sève et de son sens. Après les brillantes entreprises de rénovation des mythes fantastiques dans le cinéma italien que sont Les Vampires de Riccardo Freda (1957) et Le Masque du démon de Mario Bava (1960) suivies d’épigones estimables, le cinéma fantastique italien va généralement maltraiter le mythe du vampire dans une flopée de séries Z comme Des filles pour le vampire de Piero Regnoli (1961) ou Le Massacre des vampires de Roberto Mauri (1962). La principale qualité de ces productions bâclées réside dans leur gestion innée du grotesque, et leur étisie artistique confine parfois à une forme de distanciation. C’est Dario Argento lui-même qui a signé de manière inattendue un tardif et ultime (du moins espérons-le) chapitre à cette ribambelle de nanars avec un Dracula 3D anachronique en l’an de grâce 2012. L’Espagne emboîte le pas de l’Italie et même de la RFA (Le Vampire et le sang des vierges d’Harald Reinl en 1967) avec une pléthore de films naïfs et colorés souvent interprétés par Paul Naschy comme La Furie des vampires de Leon Klimovsky (1970), d’où émerge sur le plan artistique l’incursion provocatrice et anarchisante de Vicente Aranda La Mariée sanglante et aussi Cérémonie sanglante de Jorge Grau (1973).

Alors qu’on le croyait anéanti sous les assauts répétés de la parodie ou de la gaudriole – il faut voir la comédie bavaroise Lady Dracula de Franz J. Gottlieb (1974) – le vampire renaît de ses cendres à intervalles réguliers à l’occasion d’un sursaut d’ambition ou d’une lecture originale. Le remake en 1978 par Werner Herzog du classique de Murnau, Nosferatu fantôme de la nuit est une tentative audacieuse de retour aux sources du romantisme allemand dans laquelle Klaus Kinski compose un Nosferatu inoubliable.

En 1971 Harry Kümel transpose avec Les Lèvres rouges la légende de la comtesse Bathory dans la Flandre contemporaine et signe une œuvre d’une beauté envoûtante dont l’esthétisme glacé emprunte à la peinture symboliste belge et permet à Delphine Seyrig d’interpréter avec beaucoup d’humour et d’élégance une extraordinaire femme vampire. Avec un bonheur esthétique moindre ou égal d’autres films jouent la carte du raffinement pour évoquer les univers éthérés des vampires intemporels réfractaires à la laideur du monde moderne. C’est le cas des Prédateurs (1983) de Tony Scott dans lequel Catherine Deneuve succède à Delphine Seyrig (sa marraine dans Peau d’âne) dans le rôle d’une femme vampire et se révèle elle aussi absolument fascinante. Dans le registre de l’érotisme chic Spermula de Charles Matton (1976) espère transcender les limites du porno soft par un surcroît de luxe et d’ambition, aidé par un vague argument fantastique et même science-fictionnel. C’est bien sûr impossible mais le film possède l’avantage de ne pas être avare en jeunes beautés dévêtues. J’avoue que pendant une brève période j’avais punaisé sur un mur de ma chambre l’affiche géante de ce film sympathiquement nul sur laquelle était écrit « certaines femmes vampires ne se nourrissent pas que de sang ».

À l’opposé de cette surcharge décorative à laquelle le vampirisme invite encore certains filmeurs antiquaires (Contes immoraux de Valerian Borowczyk), les nouveaux cinéastes apparus dans le cinéma fantastique des années 70 débarrassent le thème de ses oripeaux folkloriques pour en dégager de nouvelles significations ou pour en moderniser les enjeux. Dans Frissons (1974) et Rage (1976), ses premiers films d’horreur, David Cronenberg refuse la panoplie du buveur de sang mais s’intéresse à cette forme moderne de vampirisme qu’est la contamination virale. Horreur radicale et politique viscérale, et vice-versa. George A. Romero, quant à lui, signe avec Martin (1976) un film d’horreur social. Les reliquats tenaces des superstitions religieuses devant certains comportements déviants rencontrent l’antipsychiatrie et la sociologie dans la grisaille des banlieues américaines.

Dans The Addiction (1995) Abel Ferrara brise les conventions qui lient le vampirisme au cinéma fantastique. Il associe, comme d’autres avant lui, les effets de la morsure d’un vampire à la dépendance à la drogue pour délivrer une réflexion philosophique sur le Mal. Francis Ford Coppola, de son côté, tente une adaptation définitive de Bram Stoker et voit le vampire en médium. Son Dracula (1992) assimile dans un élan syncrétique vampirisme et cinéma en établissant un parallélisme entre les métamorphoses successives du vampire et l’évolution des techniques de projection, du théâtre d’ombres chinoises aux effets spéciaux numériques. On retrouve cette volonté d’appréhension globale de toutes les formes de cinéma dans Dracula, pages tirées du journal d’une vierge (2002), entreprise postmoderne du Canadien Guy Maddin qui renoue avec le cinéma muet et propose en un peu plus d’une heure une lecture de Dracula sous forme de ballet, dans laquelle les évolutions harmonieuses des danseurs viennent se mêler au flux du sang et à celui des images cinématographiques. Deux ans après le film de Coppola Entretien avec un vampire de Neil Jordan (1994) rencontre lui aussi un grand succès commercial car il est adapté d’un best seller et interprété par une ribambelle de jeunes vedettes (Tom Cruise teint en blond). Même en étant un amoureux du genre c’est l’un des rares films de vampire que je n’ai jamais eu envie de voir tant il me donnait l’impression d’être ridicule, ennuyeux et prétentieux.

Difficile de parler de vampires au cinéma sans saluer Jean Rollin, véritable franc-tireur non seulement du cinéma français mais de la production fantastique internationale, écrivain et cinéaste qui n’a cessé avec une belle obstination depuis son premier film Le Viol du vampire (1967) et jusqu’à son dernier soupir en 2010 de visiter les contrées du rêve et de l’érotisme en compagnie de ses fameuses femmes vampires. Proche des cadavres exquis des surréalistes et de l’écriture automatique, d’une naïveté revendiquée qui se souvient des serials muets et des toiles de Clovis Trouille, le cinéma de Jean Rollin a existé contre vents et marées et a su conquérir malgré la pauvreté de sa facture et de son inspiration un public sensible au charme suranné de ces déambulations poético vampiriques.

Comme Jean Rollin mais dans un style très différent le cinéaste Jess Franco occupe dans le monde parallèle du cinéma bis une place considérable. Malgré une frénésie filmique qui pourrait passer pour de la désinvolture ou de la démence Jess Franco est l’anti tâcheron par excellence même s’il a œuvré dans les bas-fonds de la série Z. C’est un cinéaste monde, un illusionniste baroque qui bricole des films miroirs souvent dans les pires conditions. Son œuvre est finalement plus proche de l’expérimentation que du cinéma de genre, puisque sa filmographie, après les petites séries B flamboyantes de ses débuts, prend un tour ésotérique sous la forme de films érotico fantastiques de plus en plus hypnotiques. Parmi la poignée de mythes et d’histoires sans cesse ressassées, le « Dracula » de Bram Stoker est une des sources majeures d’inspiration du cinéaste.

S’il a signé une adaptation très fidèle du roman avec Les Nuits de Dracula (1970) il s’est surtout livré à une longue série de variations autour des personnages et épisodes inventés par Stoker. Ainsi Renfield, Seward et Jonathan Harker font-ils leur réapparition dans Vampyros Lesbos (1970, photo en tête de texte), changent de sexe ou de biographie au gré de l’imagination foisonnante du cinéaste espagnol qui orchestra la rencontre de Dracula et de Frankenstein (trois décennies après Erle C. Kenton) et donna à son tour une fille au comte vampire en 1972 dans un film sans comparaison avec celui de Lambert Hillyer.

Les derniers véritables amoureux du cinéma fantastique respectent Guillermo Del Toro pour son habile et néanmoins personnel recyclage des grands mythes du genre. Révélé en 1992 par Cronos ce réalisateur mexicain né en 1964 a confirmé quelques films plus tard qu’il était un des meilleurs artisans d’un nouveau cinéma fantastique en métamorphose permanente. Cronos, histoire de vampires et d’alchimistes en quête d’immortalité, accommodait des thèmes fondateurs de la littérature fantastique à une esthétique en provenance de la contre-culture (bande dessinée, films de série B) et un sens du baroque typiquement mexicain, héritier en cela d’une tradition du cinéma populaire d’Amérique du Sud.

Production hollywoodienne Blade 2 (2002) reprend à son compte l’amusante proposition de métissage esthétique contenue déjà dans le premier épisode (influence asiatique pour les combats, clubbing techno pour l’ambiance visuelle, effets spéciaux numériques, érotisation du héros, références à la blaxploitation et aux comics). Mille-feuilles visuel, le film se plaît également à explorer les différentes strates d’humanité et d’inhumanité de ses personnages ambivalents.

Depuis ce film sorti il y a dix ans le vampirisme au cinéma n’a pas connu grand-chose de nouveau à part le raz-de-marée « Twilight », série de films pour adolescents adaptés d’une collection de bouquins à succès. Le vampirisme sert ici de prisme pour aborder une histoire d’amour très chaste entre deux jeunes gens, une fille romantique et un beau ténébreux vampire. Le danger que représente son fiancé renvoie à la peur du premier rapport sexuel chez une femme et le difficile passage à l’âge adulte. Le premier épisode de la série joue adroitement sur le conflit entre rétention et attraction et ne manque pas d’intriguer en déclinant la sublimation sexuelle à toutes les sauces mais cette saga anémique s’enlise dans les films suivants. C’est du vampirisme lyophilisé qui aurait vraiment besoin d’une transfusion. Dans les années 90 et 2000, c’est souvent dans les séries télévisées américaines que les genres trouveront un second souffle et le vampirisme n’échappera pas à la règle. Créée par Joss Whedon « Buffy contre les vampires » (1997-2003) rencontre un immense succès chez les adolescents du monde entier et devient un phénomène de la culture « geek ». « True Blood » créée par Alan Ball en 2008 est aussi appréciée des amateurs. On n’a jamais vu un seul épisode de ces séries (ni des autres d’ailleurs à part les deux ou trois premiers épisodes de « The Walking Dead ») donc impossible de juger. Par mansuétude nous ne ferons aucun commentaire sur Dark Shadows de Tim Burton (2011).

Le dernier grand film s’approchant du thème est à notre connaissance Morse (Låt den rätte komma in, 2008) du suédois Tomas Alfredson. Il est aisé de faire le rapprochement avec Twilight, même si à l’arrivée tout oppose les deux films. Morse raconte une histoire d’amitié, d’amour et de complicité secrète entre un garçon et une fille. Le spectateur et le jeune adolescent découvrent que la fille est en fait un monstre qui a besoin de sang humain pour vivre éternellement, sang qu’un adulte esclave lui procure régulièrement, ou qu’elle va chercher elle-même en tuant ses proies avec une violence et une force surhumaines. Morse est un film d’une grande noirceur et d’une profonde tristesse, se déroulant dans un décor urbain banal, ennuyeux et sinistre. Morse dépeint la rencontre de deux solitudes et de deux malheurs : celle d’un garçon timide et fragile victime de harcèlement à l’école, et d’une créature victime d’une damnation éternelle. Le mélange du fantastique et du réalisme avec un regard sur la cruauté de l’enfance est parfaitement réussi et la mise en scène très impressionnante, avec des grands moments de cinéma comme la séquence de la piscine. Morse s’est vite imposé comme un classique instantané du fantastique moderne, émouvant et sombre, très loin devant les autres films récents à quelques exceptions près (The Host, The Mist, Cloverfield…)

Catégories : Uncategorized

3 commentaires

  1. Bertrand Marchal dit :

    Parmi les derniers avatars du genre, Je conseille Borgman, un film hollandais de 2013 qui s’empare du folklore en sourdine, de manière si détournée que la plupart des spectateurs et des critiques ne s’en sont pas rendus compte.
    Le film parle de l’emprise qu’exerce un ténébreux personnage sur une famille bourgeoise; son pouvoir de séduction est irrésistible, il dort sur le sol, il est accompagné d’acolytes serviles…
    Un film insolite qui prolonge le mythe d’une manière intelligente.
    Votre billet ayant été écrit en 2012, il est normal que ce titre n’y figure pas. Depuis, il est probable que vous l’ayez vu puisqu’il est passé à Cannes.

    • Olivier Père dit :

      Non pas vu malgré sa présentation à Cannes, et je ne savais même pas que le film entretenait un rapport avec le vampirisme!
      je n’en parle pas dans le texte mais j’aime bien Thirst de Park Chan-wook.

  2. Bertrand Marchal dit :

    Les grands traits du mythe sont adaptés à une situation très prosaïque qui relève du thriller domestique. Mais quand on est fan et pénétré de ces éléments, le masque tombe et les références (qui sont plus des évocations elliptiques) sautent au yeux. Le scénariste du film ne peut pas ne pas y avoir pensé; il affirmerait le contraire, je ne le croirais pas!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *