Italie : l'identité suspendue

Faute d’une réforme en profondeur de la citoyenneté, attendue depuis des décennies, avec notamment le droit du sol, les partisans du référendum estiment que ce premier pas sert à faciliter leur intégration et reconnaît la contribution des étrangers à la société italienne. Les opposants, eux, craignent un affaiblissement de l’identité nationale et estiment que la naturalisation doit rester un processus long et exigeant. Reste que pour qu’il soit valide, le référendum doit avoir eu une participation d’au moins 50%, plus un des ayants droit. Ce qui facilite les choses pour la majorité de droite qui appelle ouvertement, présidente du Conseil en tête, à tout faire pour ne pas atteindre le quorum de validation.