Un beau jour

New York, années 1990. Mère divorcée d’un petit garçon au père défaillant et architecte sous pression, Melanie Parker a mis sa vie amoureuse entre parenthèses. Alors qu’un jour elle doit présenter à un client un important projet pour son agence, les aléas s’accumulent, risquant de compromettre la signature du contrat. Jack Taylor, lui, est un journaliste d’investigation qui a révélé un peu vite dans son journal une grosse affaire de corruption à la mairie. Son rédacteur en chef le somme d’apporter les preuves de son scoop sous peine de licenciement. Mais Jack voit sa mission entravée par la garde imprévue de sa petite fille. Arrivés trop tard à la même sortie scolaire, l’un et l’autre se retrouvent alors flanqués de leur progéniture, contraints de s’entraider pour sauver leur emploi au cours d’une folle journée. 
 
Amour et monoparentalité 
Quintessence de la rom-com hollywoodienne, Un beau jour met en scène la rencontre amoureuse de deux trentenaires new-yorkais au bord de la crise de nerfs. Verbe haut mais grand cœur, l’un et l’autre tentent de concilier leur carrière avec les exigences de la monoparentalité auxquelles ils veulent se conformer avec exemplarité. Croisant en vingt-quatre heures chrono leur emploi du temps éreintant, dans les interstices duquel ils apprennent à se connaître, de taxis en course sous le déluge, le film enchaîne avec humour catastrophes et quiproquos. En parallèle, le scénario fait la part belle au regard des enfants sur ces adultes que l’obsession de leur métier conduit aux frontières de l’irresponsabilité, et qu’ils espèrent rapprocher. Avec Michelle Pfeiffer et George Clooney, stars des nineties au sommet du glamour, le portrait en légèreté d’une génération pas si éloignée de celle des jeunes parents d’aujourd’hui.