Calais : femmes, un exil de souffrances

Et, parmi les victimes, de plus en plus de femmes. Elles sont plus nombreuses aussi dans les camps sauvages, plus vulnérables également. Paradoxalement, leur souhait de rester cachées les expose à toutes sortes de violences, dont celle des réseaux de traite d’êtres humain et de prostitution. Des parcours périlleux partagés par Zula, Erythréenne de 23 ans, Misso, Syrienne de 16 ans ou la Somalienne Nejma qui, du haut de ses 13 ans, se démène pour trouver des abris pour elle et sa famille.  A Calais, dernière étape de leur trajet vers l’Angleterre tant espérée, ces femmes font souvent confiance aux associations qui leur viennent en aide, comme le Refugee Women Center, Médecins sans frontière ou encore le Secours Catholique qui leur a aménagé un accueil de jour spécifique.