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Et quel effet les rêves impérialistes du dirigeant russe produisent-ils sur le sentiment national des populations au sein des anciennes républiques soviétiques ?

Un artiste en quête de la nation ukrainienne
L’Ukraine n’est pas une nation autonome, a affirmé Vladimir Poutine dans un essai, peu de temps avant d’envahir le pays. Qu’en est-il réellement ? Pour avoir le cœur net, l’artiste ukrainien Vova Vorotniov a décidé de traverser son pays à pied, de l’extrême ouest jusqu’au Donbass. Quels sont les éléments constitutifs de l’identité ukrainienne ? Et qu’est-ce qui change réellement pour les habitants des territoires occupés lorsqu’ils se retrouvent soudainement avec un passeport russe entre les mains ?

Dans une Serbie fidèle à la Russie, des étudiants s’opposent au courant dominant
Malgré la guerre en Ukraine, la Serbie demeure fidèle à la Russie. Le SNS, un parti de droite conservateur et pro-russe, gouverne ce pays avec la majorité absolue. Sauf dans le quartier de Liman à Novi Sad, où des candidates indépendantes, toutes des femmes, ont remporté les dernières élections régionales. Depuis, l’agitation règne, tandis que le drapeau serbe flotte sur les murs du quartier. Avec ses camarades, l’étudiant Brajan Brković le peinturlure dans un esprit à la fois créatif et provocateur. Il estime qu’il est grand temps que la Serbie se libère de l’emprise russe et devienne une vraie démocratie. Ce qui lui vaut de passer pour un traître, un mercenaire à la solde de l’étranger, un terroriste et un fou.

Les différents visages du patriotisme
Les délires impérialistes du président russe provoquent une montée du sentiment national non seulement en Ukraine, mais aussi dans les autres anciens États soviétiques, notamment en Lettonie. Et ils suscitent également une réaction diamétralement opposée : les jeunes d’origine russe qui sont nés et ont grandi en Lettonie se tournent vers Vladimir Poutine.