Europe et hop - le JT européen05/05/2019
70 ans déjà ! Le Conseil de l’Europe existe depuis le 5 mai 1949. Mais que fait-il exactement ? Et quels pays sont concernés ? On vous dit tout. Nouvel épisode dans le feuilleton du Brexit : Theresa May tend la main à Jeremy Corbyn. Et enfin, deux rendez-vous à noter dans vos agendas : le sommet informel du Conseil européen à Sibiu, en Roumanie et les dix ans du partenariat oriental.
1. 70 ans
Quel âge a l’Union européenne ? Pas évident… 68 ans si on parle du premier traité. Mais plus vieux encore, il y a le Conseil de l’Europe, qui fête aujourd’hui même ses 70 ans ! Mais tout n’est pas que bougies et cotillons…
Alors, pas de confusion, le Conseil de l’Europe n’a rien à voir avec l’Union européenne puisqu’il compte 47 États membres, dont la Turquie ou la Russie. Il siège à Strasbourg, tout comme la Cour européenne des droits de l’homme, qui est son bras juridique.
Son rôle ? Défendre les droits humains, la démocratie et l’État de droit, rien que ça. Et il rappelle souvent à l’ordre certains pays. Par exemple, la Russie est en conflit avec le Conseil de l’Europe depuis l’annexion de la Crimée. À tel point que la menace d’une sortie du Conseil est prise très au sérieux.
Mais la France n’est pas épargnée ! Récemment, l’institution a demandé au gouvernement de revoir sa copie sur l’usage des lanceurs de balles de défense lors des manifestations de gilets jaunes…
2. Yeux doux
Tiens, ça fait longtemps qu’on n’avait pas parlé de Brexit, non ? Eh bien il y a du nouveau !
La vie de couple est faite de compromis, c’est connu, mais c’est aussi vrai pour un divorce. Et en l’occurrence, Theresa May fait les yeux doux à son opposant Jeremy Corbyn, pour que les parlementaires britanniques valident l’accord de sortie de l’Union.
Elle lui a fait une offre inédite : après le Brexit, le Royaume-Uni pourrait rester dans l’Union douanière européenne jusqu’en 2022.En fait, Corbyn est plutôt pour rester à vie dans l’union douanière, pour qu’il n’y ait pas de droits de douane sur les exportations et les importations entre le Royaume Uni et l’UE.
Mais les travaillistes sont encore très divisés… Pas sûr, donc, que cette main tendue de Theresa May porte ses fruits.
3. À suivre…
Et puisque c’est dimanche, on sort notre boule de cristal, on vous prédit l’avenir et on a choisi deux rendez-vous à suivre dans la semaine qui vient.
Passé/ présent
La Roumanie sera sous les feux des projecteurs et plus particulièrement la ville de Sibiu. C’est là que vont se réunir les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE pour discuter de l’avenir de l’Europe pour les 5 prochaines années.
L’idée est d’accoucher d’une de to do list pour l’après élection sur un éventail de sujets allant de l’Etat de droit à l’Europe sociale. C’est le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, qui est à l’initiative de ce sommet exceptionnel.
Mais réussira-t-il à mettre tout le monde d’accord ? Telle est la question.
Est/Ouest
Mardi, on fête un autre anniversaire : les dix ans du très controversé partenariat oriental.
Ce partenariat a été conçu pour permettre une plus grande coopération de l’Union européenne avec six anciennes républiques soviétiques : l’Ukraine, la Biélorussie, la Géorgie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Moldavie.
Inutile de dire que du point de vue de la Russie, ce rapprochement est vécu une provocation…
Quel âge a l’Union européenne ? Pas évident… 68 ans si on parle du premier traité. Mais plus vieux encore, il y a le Conseil de l’Europe, qui fête aujourd’hui même ses 70 ans ! Mais tout n’est pas que bougies et cotillons…
Alors, pas de confusion, le Conseil de l’Europe n’a rien à voir avec l’Union européenne puisqu’il compte 47 États membres, dont la Turquie ou la Russie. Il siège à Strasbourg, tout comme la Cour européenne des droits de l’homme, qui est son bras juridique.
Son rôle ? Défendre les droits humains, la démocratie et l’État de droit, rien que ça. Et il rappelle souvent à l’ordre certains pays. Par exemple, la Russie est en conflit avec le Conseil de l’Europe depuis l’annexion de la Crimée. À tel point que la menace d’une sortie du Conseil est prise très au sérieux.
Mais la France n’est pas épargnée ! Récemment, l’institution a demandé au gouvernement de revoir sa copie sur l’usage des lanceurs de balles de défense lors des manifestations de gilets jaunes…
2. Yeux doux
Tiens, ça fait longtemps qu’on n’avait pas parlé de Brexit, non ? Eh bien il y a du nouveau !
La vie de couple est faite de compromis, c’est connu, mais c’est aussi vrai pour un divorce. Et en l’occurrence, Theresa May fait les yeux doux à son opposant Jeremy Corbyn, pour que les parlementaires britanniques valident l’accord de sortie de l’Union.
Elle lui a fait une offre inédite : après le Brexit, le Royaume-Uni pourrait rester dans l’Union douanière européenne jusqu’en 2022.En fait, Corbyn est plutôt pour rester à vie dans l’union douanière, pour qu’il n’y ait pas de droits de douane sur les exportations et les importations entre le Royaume Uni et l’UE.
Mais les travaillistes sont encore très divisés… Pas sûr, donc, que cette main tendue de Theresa May porte ses fruits.
3. À suivre…
Et puisque c’est dimanche, on sort notre boule de cristal, on vous prédit l’avenir et on a choisi deux rendez-vous à suivre dans la semaine qui vient.
Passé/ présent
La Roumanie sera sous les feux des projecteurs et plus particulièrement la ville de Sibiu. C’est là que vont se réunir les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE pour discuter de l’avenir de l’Europe pour les 5 prochaines années.
L’idée est d’accoucher d’une de to do list pour l’après élection sur un éventail de sujets allant de l’Etat de droit à l’Europe sociale. C’est le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, qui est à l’initiative de ce sommet exceptionnel.
Mais réussira-t-il à mettre tout le monde d’accord ? Telle est la question.
Est/Ouest
Mardi, on fête un autre anniversaire : les dix ans du très controversé partenariat oriental.
Ce partenariat a été conçu pour permettre une plus grande coopération de l’Union européenne avec six anciennes républiques soviétiques : l’Ukraine, la Biélorussie, la Géorgie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Moldavie.
Inutile de dire que du point de vue de la Russie, ce rapprochement est vécu une provocation…
Journaliste
Anja Maiwald
Anne Lyse Thomine
Pays
France
Année
2019
Durée
3 min
Disponible
Du 05/05/2019 au 07/05/2039
