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ÉquinoxeLe sergent noir
107 min
Available from 12/01/2026
À la télévision le 2026-01-12
Un soldat noir, membre de la cavalerie américaine, est jugé en cour martiale pour des crimes qu’il n’a pas commis. Un des derniers westerns de John Ford, vibrant plaidoyer antiraciste qui pose un regard humaniste et critique sur l’histoire des États-Unis.
Dans un fort militaire de l’Arizona, en 1881, le sergent-chef Rutledge, un soldat noir accusé d’un viol et d’un double meurtre, passe en cour martiale. Face à l’avocat de l’accusation, un officier qui peine à dissimuler ses préjugés racistes, les seuls témoins capables de prouver son innocence sont le lieutenant Cantrell, qui commande son régiment, et Mary Beecher, une femme qu’il a sauvée d’une attaque des Apaches…
La dignité d’un homme
Les années 1960 marquent une nouvelle période – la dernière – dans la carrière de John Ford, qui tourne alors une série de films dans lesquels l’aventure laisse place à une réflexion plus posée sur l’histoire, et notamment sur le sort réservé aux populations colonisées. Le sergent noir est le premier d’entre eux. Dans ce western qui tient également du film de procès et de l’enquête policière, l’essentiel de l’action se déroule en paroles. On y découvre un aspect de l’histoire de la cavalerie américaine que Ford n’avait encore jamais abordé : le cas des régiments composés de soldats afro-américains (mais dirigés par des officiers blancs), qui furent, entre autres, affectés dans des zones dangereuses où subsistaient des tribus indiennes rebelles. Sur cette toile de fond, le cinéaste déploie une intrigue solidement construite, au service d'un suspense qui n’a d’autre objectif que celui de défendre la dignité d’un homme. La démonstration n'a rien de didactique. Il faut voir le sergent Rutledge, incarné avec force par Woody Strode, poser un regard douloureux sur les menottes qui lui rappellent sa condition d’esclave, ou encore affirmer, plein de rage contenue : "M. Lincoln a beau jeu de dire que nous sommes libres, ce n’est pas vrai. Peut-être un jour, mais pas encore..." Magnifiée par des images d'une superbe sobriété, cette leçon humaniste n’a rien perdu de sa valeur.
Avec
Woody Strode (sergent Braxton Rutledge)
Jeffrey Hunter (lieutenant Tom Cantrell)
Constance Towers (Mary Beecher)
Billie Burke (Cordelia Fosgate)
Juano Hernandez (sergent Matthew Luke Skidmore)
Willis Bouchey (colonel Otis Fosgate)
Carleton Young (capitaine Shattuck)
Judson Pratt (lieutnant Mulqueen)
Toby Michaels (Lucy Dabney)
Réalisation
John Ford
Scénario
James Warner Bellah
Willis Goldbeck
Production
Warner Bros.
Producteur/-trice
Willis Goldbeck
Patrick Ford
Image
Bert Glennon
Montage
Jack Murray
Musique
Howard Jackson
Pays
Etats-Unis
Année
1959
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