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Géorgie : le thé de la liberté ?30 min
Disponible jusqu'au 24/11/2027
Émission du 03/03/2025
Depuis 2011, le thé géorgien renaît de ses cendres. Autrefois quatrième producteur mondial, la Géorgie voit ses anciennes plantations, abandonnées après la chute de l’URSS, revitalisées par des cultivateurs passionnés. Fiers de leur héritage, ils exportent aujourd’hui vers l’Europe, faisant du thé un symbole de résistance face à la résurgence de l’influence russe.
Durant le XXe siècle, la Géorgie était le quatrième producteur mondial de thé et remplissait toutes les tasses de l’Union soviétique. Mais en 1991, et la chute de l’URSS, la production s’arrête net et les plantations de thé sont abandonnées pendant plus de 35 ans. Aujourd’hui, des passionnés relancent cette culture emblématique de l’identité du pays. Ils écrivent un nouveau chapitre de cette histoire, qu’ils veulent cette fois-ci très loin de Moscou.
À Gourie, une région située à l'ouest de la Géorgie, Nika a abandonné son métier dans la publicité pour devenir producteur de thé, attiré par le pouvoir culturel et historique de cette plante. En dix ans, il a mis au point 25 variétés, conçues volontairement pour le marché européen. Car Nika refuse catégoriquement de vendre en Russie. Sa manière de dénoncer l’ingérence grandissante du Kremlin dans les affaires de son pays.
À Tbilissi, Natalia fut parmi les premières à se lancer dans la réactivation de la filière thé en Géorgie. Vendeuse expérimentée, elle est aujourd’hui l’une des figures emblématiques du mouvement de sa renaissance, conseillant les producteurs de tout le pays et organisant des réunions stratégiques pour orienter leurs produits vers l’export européen. Cette “ambassadrice du thé” se rend souvent en Gourie, prodiguant des conseils aux cultivateurs et renforçant la filière locale par son expertise et sa vision européenne.
Nana, 60 ans, représente un autre visage de cette renaissance. Ancienne goûteuse de thé à l’époque soviétique, elle a repris la production avec son fils Vako, créant leur propre marque. Quand Nana ne voit pas d’obstacle à vendre en Russie, un débouché commercial tentant, son fils ne partage pas cet avis ; ayant participé aux manifestations contre l'ingérence russe, Vako voit dans le thé un moyen de créer un pont vers l'Europe.
Pays
France
Année
2024
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