Une Parisienne

86 min

La fille d’un président du Conseil, folle amoureuse du chef de cabinet de son père, multiplie les stratagèmes pour s’assurer de son attachement. Dans le Paris des années 1950, un marivaudage avec Brigitte Bardot tout en espièglerie.

À Paris, au volant de son cabriolet rouge, Brigitte Laurier, la vingtaine, ne cesse de traquer l’homme qu’elle aime, Michel Legrand, chef de cabinet de son père, qui n’est autre que le président du Conseil. Mais cet incorrigible séducteur, redoutant des ennuis qui pourraient compromettre sa carrière, fuit l’amoureuse acharnée. Un jour, alors qu’un plan de la jeune femme pour évincer une rivale lui vaut d’être prise pour la maîtresse de Michel, celui-ci est contraint de l’épouser pour éviter le scandale. Désormais, Brigitte va tout mettre en œuvre pour s’assurer de la fidélité de son mari, quitte à simuler une idylle avec un prince en visite officielle…

Obsession amoureuse
Dans les hautes sphères d’une IVe République d’opérette, entre les Champs-Élysées et la Riviera, Michel Boisrond orchestre un marivaudage taillé sur mesure pour Brigitte Bardot, propulsée sex-symbol mondial depuis Et Dieu… créa la femme, l’année précédente. Autrement plus sage et moral que le film culte de Vadim, Une Parisienne met en scène, dans un déchaînement de quiproquos, les divagations amoureuses d’une enfant gâtée qui oscille entre ingénuité et sensualité. Car l’héroïne en robe Balmain, "fille de" sans autre profession, ne vit que pour son joli cœur de mari (Henri Vidal, jeune premier en retrait face à la star Bardot) et multiplie les stratagèmes pour qu’il lui voue la même dévotion. Quand le prince charmant, certes consort et déjà bien quinquagénaire (un Charles Boyer amusé), débarque aux côtés de sa reine, elle y voit l’instrument idéal de son dessein, quitte à risquer le désastre. En forme de farce de boulevard (haussmannien), une comédie légère très fifties, qui rappelle surtout la fascination éblouie pour le phénomène B.B., ici tout en juvénile espièglerie. 

Avec

  • Brigitte Bardot (Brigitte Laurier)

  • Charles Boyer (le prince Charles)

  • Henri Vidal (Michel Legrand)

  • Noël Roquevert (Albert d'Herblay)

  • Madeleine Lebeau (Monique Wilson)

  • Fernand Sardou (Fernand)

  • Claire Maurier (Caroline d'Herblay)

  • Nadia Gray (la reine Greta)

  • André Luguet (Alcide Laurier)

Réalisation

Michel Boisrond

Scénario

  • Annette Wademant

  • Jean Aurel

Production

  • Les Films Ariane

  • Filmsonor

  • Cinétel

  • Rizzoli Film

Producteur/-trice

Francis Cosne

Image

Marcel Grignon

Montage

Claudine Bouché

Musique

  • Henri Crolla

  • Hubert Rostaing

  • André Hodeir

Pays

  • France

  • Italie

Année

1957

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