Septième ciel

Elle ne l'a pas cherché. C'est arrivé comme ça. Des regards à la dérobée, une attirance… Inge a dépassé les 60 ans. Elle est mariée depuis trente ans et aime son mari. Mais elle est séduite par Karl, qui a déjà 76 ans. D'un coup, elle se sent comme une jeune fille. Et elle doit lutter pour aller jusqu'au bout de cet amour inespéré. Contre elle-même, contre son mari qui souffre, contre la culpabilité sociale. L'énergie lui vient de la passion charnelle qu'Andreas Dresen filme sans fausse pudeur, avec une mise en scène dépouillée, une lumière naturelle éclairant avec justesse des visages ridés et des corps qui exultent.

L'amour toujours
Un coup de foudre, la passion des corps désirants, le déchirement du choix entre deux hommes aimés… Sujet tout sauf banal quand il s'agit d'amants qui ont passé la soixantaine. "Il ne s'agissait pas de choquer, mais de dire aux gens : regardez, c'est ainsi, nous vieillissons tous, personne ne peut l'éviter", dit le réalisateur, qui ajoute : "L'amour reste en nous tant que nous vivons. Je voulais raconter cela de façon un petit peu différente de ce que l'on voit habituellement dans la fiction. Là, c'est authentique, c'est comme ça dans la vie."