A Girl Unknown de Zou Jing (1er film)
Production : Maneki Films (France) / Memoria Films, Pure Light Films (Chine)
Dans son premier long métrage, la réalisatrice Zou Jing s’inspire de sa famille pour raconter le parcours d’une jeune Chinoise abandonnée à la naissance, qui en 18 ans d’existence, a vécu dans trois familles différentes, sous trois noms différents. Ce projet émouvant s’est vu récompensé du Prix Next Step Hildegarde de la Semaine de la critique lors du Festival de Cannes 2024, et a été désigné « Best Talent Project » au festival international du film de Shanghai. Tournage en Chine début 2025.
J’oublierai ton nom de Yann Gonzalez
Scénario Yann Gonzalez, en collaboration avec Caroline Deruas Peano et Cristiano Mangione
Production : Pan Cinéma (France)
Avec Vanessa Paradis
Après Un Couteau dans le coeur, Yann Gonzalez met à nouveau en scène Vanessa Paradis, dans le rôle d’une institutrice de 50 ans qui vit dans un petit village de montagne. Le jour, elle enseigne, et la nuit, elle séduit des hommes tristes qu’elle ne revoit jamais. Sa vie bascule lorsqu’elle tombe éperdument amoureuse de Terrence, ce qui la conduit aux confins d’un monde fantastique et inquiétant. Le réalisateur Yann Gonzalez explore dans ce récit la fuite du temps, la mémoire, l’amour et la mort, à travers une dimension gothique et onirique. Il mêle réalisme magique et imaginaire pur, plongeant dans un labyrinthe mental où le temps se détraque. Tournage en France au printemps 2025.
Une Affaire (titre provisoire) de Arnaud Desplechin
Production : Why Not Productions (France)
Avec François Civil, Nadia Tereszkiewicz, Charlotte Rampling, Hippolyte Girardot
ARTE France Cinéma poursuit sa collaboration avec Arnaud Desplechin, dans un nouveau long métrage où nous découvrons sa passion pour le monde de la musique. A travers la carrière de Mathias (François Civil), pianiste virtuose, le cinéaste déploie une histoire d’amour impossible. Arnaud Depleschin quitte la ville de Roubaix, pour poser son nouveau décor dans la ville de Lyon. Fidèle à lui-même, on retrouvera son goût du romanesque, ses personnages d’amoureux contrariés et leurs récits entrelacés. Une histoire bercée par la musique, pour apaiser la peine. Tournage à Lyon entre octobre et décembre 2024.
Le Cri des Gardes de Claire Denis
Scénario : Suzanne Lindon, Andrew Litvack, Claire Denis
Production : Curiosa Films et Vixens (France), Astou Production (Sénégal)
Ventes internationales : Goodfellas
Avec Matt Dillon, Riley Keough et Isaach de Bankolé
Après Avec amour et acharnement et Stars at Noon primés à la Berlinale et au Festival de Cannes en 2022, Claire Denis revient avec une adaptation cinématographique de la pièce Combat de nègre et de chiens de Bernard-Marie Koltès (1980) évoquée entre eux avant la mort du dramaturge. Le Cri des Gardes se déroule le temps d’une nuit, à proximité d’un vaste chantier d’Afrique subsaharienne. Horn, le maître d’œuvre, accueille sa jeune compagne Léone, dans les baraquements qu’il partage avec le jeune et impétueux ingénieur Cal. Un homme noir, Alboury, se présente devant la grille qui entoure leurs quartiers. Inflexible, tapi comme un spectre dans l’obscurité, il restera là jusqu’à ce qu’ils lui rendent le corps de son frère, tué sur le chantier. Tournage en janvier-février 2025 au Sénégal.
Si Arte rendait hommage à Michel Blanc en diffusant Grosse fatigue et Embrassez qui vous voulez, ça me ferait bien plaisir.
J’essaye de voir la fille du RER asap.
En dehors des meilleures comédies du Splendid il était très bien dans Les Témoins de Téchiné.
Olivier, avez-vous connaissance d’une série européenne qui n’ait pas l’air d’avoir été conçue pour netflix, qui conserve des attributs européens, dans le style, les thématiques, la nuance, le ton, quelque chose d’original comme a pu l’être et l’est toujours l’Hôpital et ses fantômes qui a ouvert une porte qui malheureusement s’est aussitôt refermée.
Par préjugé, je me méfie des séries, à priori je les méprise, mais je suis très curieux de donner sa chance à un projet différent.
Je ne suis pas un spécialiste ou un grand consommateur de séries et je regarde surtout celle réalisées par des cinéastes dont j’apprécie le travail.
Vous parlez de The Kingdom de LVT donc je pourrais vous répondre P’tit Quinquin de Bruno Dumont. Si vous aimez cet auteur, il faut le voir (les deux saisons).
J’aime beaucoup aussi la série CARLOS d’Olivier Assayas et plus récemment sa série IRMA VEP (production américaine mais tournée à Paris).
Merci! Olivier Assayas, je ne savais pas qu’il avait fait une série, je suis curieux de voir ça.
Il faudrait aussi que je revoie une vieille série française , Noires sont les Galaxies, qui m’a laissé de fortes impressions, vagues mais glauques, un ovni qui a marqué mon enfance. Probable que je sois déçu.
Noires sont les galaxies : je n’en avais jamais entendu parler ! La série a été éditée en DVD par ELEPHANT.
enfant j’avais été traumatisé par le premier épisode de L’ILE AUX TRENTE CERCUEILS (1979), adaptation d’un roman de Maurice Leblanc.
oui, vu aussi à la même époque! On a presque le même âge. 51 ans ici.
Noires sont les Galaxies, j’ai peur que le titre soit meilleur que la série elle-même!
Je crois que cette série a traumatisé toute une génération.Jamais revue depuis, mais c’est devenu un petit classique de la télévision française. Il y avait aussi LA POUPÉE SANGLANTE (1976) d’après Gaston Leroux…
@Bertrand Marchal
Comme Olivier Père, je ne suis pas un très grand sériephile mais je vous conseille Berlin Alexanderplatz de Fassbinder, je ne connais pas de série plus « européenne » bien qu’étant totalement sirkienne mais Douglas Sirk n’était qu’un Européen perdu en Amérique après tout.
J’ai aussi adoré P’tit Quinquin mais uniquement la première saison.
Oui Berlin Alexanderplatz c’est génial. il y a aussi, bien sûr, La Maison des bois de Pialat et scènes de la vie conjugale de Bergman, inégalables.
ah oui, la Maison des bois, très beau, je l’avais oubliée. P’tit Quiquin, bien sûr, au moins la première saison.
Vie conjugale, il fait partie d’un immense coffret Bergman que j’ai ici sur une étagère et dont je n’ai encore vu que quelques films..
Ca fait quelques belles œuvres déjà, mais si peu tout de même!
j’y pense: Welcome in Vienna et surtout Heimat et la préquelle de Heimat que j’aime particulièrement avec l’apparition d’un délicieux Werner Herzog en Alexander von Humboldt! Acteurs, photos, atmosphère… tout y est formidable! A voir!
Cher Olivier,
Le lancement des nouveaux projets d’ A Desplechin et de C Denis est une heureuse nouvelle .
Pour le premier, c’est la confirmation d’un moment d’intense créativité post covid puisqu’on a vu tour à tour Tromperie puis Frère et sœur et que nous nous apprêtons à découvrir Spectateurs !
C Denis peut avec ce film tiré de Koltes renouer avec un imaginaire fort de son cinéma selon une diagonale nous conduisant de Chocolat à White material en passant par Beau travail.
Vivement !
En revanche, pas de nouvelles du prochain Carax avec A Driver et L Seydoux? Espérons qu’il pourra réaliser ce rêve sous peu après la très stimulante transition C’est pas moi.
Amitiés
Bonjour Ballantrae, merci pour votre message. Non pas encore de nouvelles du prochain Carax. Amicalement,