Olivier Père

ARTE France Cinéma coproduit les prochains films de Alice Rohrwacher, Philippe Garrel, Karim Moussaoui et Jonas Trueba

Le comité de sélection d’ARTE France Cinéma, réuni le 16 septembre, a choisi de s’engager dans la coproduction de quatre nouveaux longs métrages : 

 

La Lune crevée de Philippe Garrel

Rectangle Productions (France), Close Up Films (Suisse)

Avec Louis Garrel, Esther Garrel, Léna Garrel, Aurélien Recoing, Damien Mongin, Francine Bergé, Mathilde Weil, Asma Messaoudene.

Dans ce nouveau film après Le Sel des larmes, Philippe Garrel veut raconter la destinée romanesque et tragique d’une fratrie d’artistes marionnettistes, en réunissant pour la première fois à l’écran ses trois enfants Louis, Esther et Léna. Une corporation qui lui tient particulièrement à cœur – son propre père, Maurice Garrel, fut marionnettiste avant de devenir comédien.

 

Le Retour de Saturne de Jonas Trueba

Capricci Films (France), La Terraza Films (Espagne)

Après s’être fait mieux connaître en France avec Eva en août, le cinéaste espagnol Jonas Trueba propose un film ambitieux, co-écrit avec Fernando Navarro, centré sur le groupe de rock andalou phare des années 90, Los Planetas. Mario, un étudiant mélomane, se lie d’amitié avec les membres de ce groupe qu’il admire et se retrouve à jouer un rôle inattendu dans leur ascension vers le succès…  La musique est au cœur de l’intrigue, elle régit entièrement la vie et les questionnements des protagonistes. La puissance visuelle de la ville de Grenade, riche en couleurs et en lumière, est un personnage à part entière.

 

La Chimère de Alice Rohrwacher

Ad Vitam Production (France), Tempesta (Italie), Amca Films (Suisse)

Années 80, Arthur revient dans une petite ville de la côte toscane. Il retrouve une bande de joyeux brigands avec lesquels il pille et revend illégalement des vestiges étrusques. Arthur a un don : il ressent le vide. Celui des cavités souterraines mais aussi celui qu’a laissé en lui le souvenir de son amour perdu, Beniamina.
« En filmant à travers le regard d’un étranger comme Arthur, qui par sa nature même, se place entre la vie et la mort, je souhaite vous emmener dans une époque, un monde, une histoire qui remet profondément en question notre relation à la temporalité, au passage du temps et à sa signification ». (A. Rohrwacher)

 

L’Effacement de Karim Moussaoui

Les Films Pelléas (France), Niko Film (Allemagne), Prolégomènes (Algérie)

Librement adapté du roman L’effacement de Samir Toumi (éditions Barzakh, 2016), le scénario propose un point de vue sur l’aliénation d’un jeune adulte, Reda, au sein d’une famille bourgeoise algéroise, et sa lutte pour s’en sortir. L’effacement est l’histoire d’une partie de la jeune génération bernée par les mythes fondateurs ; une histoire d’empêchement, où s’entrechoquent désirs personnels et injonctions sociales. C’est également l’histoire d’une transmission ratée, qui a créé des blancs dans les mémoires collectives et individuelles.

 

Catégories : Actualités · Coproductions

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