Info et société
Birmanie : une répression meurtrière
L'émissaire spéciale des Nations Unies pour la Birmanie craint une "guerre civile" et un "bain de sang imminent", tandis que les militaires ne cessent de réprimer les manifestants. D'après l'Association d'assistance aux prisonniers politiques, 535 personnes ont été tuées, dont des adolescents et des jeunes enfants, depuis le début de la répression. Le 31 mars, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni à huis clos mais, face au veto de la Chine, aucune sanction n'a été prise. Après 10 ans de processus démocratique, la junte militaire birmane a repris brutalement le pouvoir le 1er février 2021. Un coup d'État mené contre la dirigeante Aung San Suu Kyi, qu'on a pu voir pour la première fois depuis son arrestation lors d'une première audience en visioconférence le 1er avril. Son tort ? Faire de l'ombre à l'armée, après avoir remporté avec son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, les dernières élections législatives. Un parti accusé de fraudes, prétexte utile pour permettre au général Min Aung Hlaing de l'écarter du pouvoir. Mais des centaines de milliers de Birmans continuent de manifester, bravant la répression du régime qui n'hésite plus à tirer sur la foule. Depuis son indépendance en 1948, la Birmanie a déjà vécu 50 ans sous le joug des militaires. Pour comprendre les enjeux de ce coup d'État, ARTE Info vous propose une sélection de reportages et d'analyses.
L'émissaire spéciale des Nations Unies pour la Birmanie craint une "guerre civile" et un "bain de sang imminent", tandis que les militaires ne cessent de réprimer les manifestants. D'après l'Association d'assistance aux prisonniers politiques, 535 personnes ont été tuées, dont des adolescents et des jeunes enfants, depuis le début de la répression. Le 31 mars, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni à huis clos mais, face au veto de la Chine, aucune sanction n'a été prise. Après 10 ans de processus démocratique, la junte militaire birmane a repris brutalement le pouvoir le 1er février 2021. Un coup d'État mené contre la dirigeante Aung San Suu Kyi, qu'on a pu voir pour la première fois depuis son arrestation lors d'une première audience en visioconférence le 1er avril. Son tort ? Faire de l'ombre à l'armée, après avoir remporté avec son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, les dernières élections législatives. Un parti accusé de fraudes, prétexte utile pour permettre au général Min Aung Hlaing de l'écarter du pouvoir. Mais des centaines de milliers de Birmans continuent de manifester, bravant la répression du régime qui n'hésite plus à tirer sur la foule. Depuis son indépendance en 1948, la Birmanie a déjà vécu 50 ans sous le joug des militaires. Pour comprendre les enjeux de ce coup d'État, ARTE Info vous propose une sélection de reportages et d'analyses.