Invitation au voyageJack London en Polynésie / La Maremme / Allemagne

Jack London succombe à l’appel de la Polynésie
Après une enfance difficile dans la baie de San Francisco, l'écrivain Jack London a survécu grâce à mille petits boulots éreintants comme pilleur d'huîtres ou chasseur de phoques. Devenu riche et adulé, Jack London n’en reste pas moins un aventurier. Partir lui colle à la peau. Il exècre le monde individualiste et bourgeois dans lequel il vit. Pour réaliser son rêve, Jack London se fait construire un bateau et met les voiles. En compagnie de sa femme Charmian, éprise de liberté comme lui, il entreprend un tour du monde. Ce voyage l’inspire pour l’écriture de La Croisière du Snark. Paru en 1911, le livre a pour héros les habitants de ces îles polynésiennes, que London considère comme humains et fraternels.

La Maremme, Far West italien
En Toscane, les terres marécageuses de la Maremme pourraient aisément être confondues avec le Far West. Sur ces terres sauvages et âpres, régulièrement attaquées par la malaria, les hommes vivent des pâturages, du bois et de la pêche pour le compte de Florence. Les butteri, gardiens de troupeaux, montent à cheval depuis des siècles pour contenir un bétail farouche et belliqueux, typique de la région. Depuis le XVIIIe siècle, l’Italie travaille à redresser la région en encourageant sa conquête, et cherche désormais à protéger ses fabuleux écosystèmes face au tourisme.

En Croatie, les pâtes au chou de Maja
À Zagreb, Maja prépare des krpice sa zeljem, des pâtes au chou. Comme le faisait sa grand-mère, elle commence par pétrir de la farine de blé dur et de blé tendre, un œuf et de l’eau. Après un temps de repos, elle cuit des petits carrés de pâtes dans de l’eau. Puis Maja les mélange à du chou, qu’elle a fait revenir avec de l’huile et du sucre. Pour la dégustation, Maja a une arme secrète : le poivre. 

En Allemagne, les Alliés soufflent dans le ballon
Dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés font feu de tout bois pour terrasser définitivement le régime nazi. Mais les armes conventionnelles ne suffisent pas. En Allemagne, pour occuper le terrain, les Alliés font alors appel à un régiment d’illusionnistes et de génies du trompe-l’œil…