Kidnapping - Saison 1 (2/8)

Celui-ci travaille dorénavant dans un poste de police de la région isolée du Jutland. À la faveur d’une affaire de vol de voiture, il revient à son ancien bureau de Copenhague pour apporter les traces ADN d’un alcootest. Aidé par sa jeune coéquipière Neel, le policier comprend que le fichage ADN danois comporte des failles. Celles-ci ont pu impacter les affaires de Minna et d’Andrea, qui pour lui sont liées. Pendant ce temps-là, en Pologne, la jeune Julita découvre qu'elle est enceinte de son petit ami, Aron, qui la demande en mariage. Mais les parents d’Aron vont tout faire pour qu’elle avorte.

Effondrement

En plongeant dans les méandres d’un trafic d’enfants à l’échelle européenne, Kidnapping ausculte sans ménagement les sociétés qui le font prospérer. En tentant de démanteler ce terrible réseau qui manque de le broyer, l’opiniâtre policier Rolf Larsen se confronte à un monde où chacun pense avoir ses raisons et où, au nom du désir d'enfant, des lignes sont parfois franchies. L’incroyable machinerie qui se déploie au fil des huit épisodes déroule ses tentacules dans toutes les couches de la société, de la police à l’aide sociale, en passant par des chrétiens ambivalents et sans scrupules. À une époque où la GPA (gestation pour autrui) ou la PMA (procréation médicalement assistée) peuvent pousser aux pires marchandages, l’Europe apparaît divisée, voire déchirée, par le manque d’unité de ses lois. Dans Kidnapping, seule la coopération entre les polices danoise, polonaise et française finit cahin-caha par fonctionner. Une série politique, intense et captivante, où dominent l’interprétation tout en force intérieure d’Anders W. Berthelsen et l’ironie mordante de Charlotte Rampling.