À suivre :
ElahaLa comtesse de Hong Kong
1 min
Disponible à partir du 30/12/2025
À la télévision le mercredi 31 décembre à 20:55
Lors d’une escale à Hong Kong, un diplomate américain rencontre une call-girl, ancienne comtesse russe, qui en profite pour embarquer clandestinement pour les États-Unis… Charles Chaplin tire sa révérence avec une comédie légère et discrètement mélancolique, portée par l’énergie espiègle de Sophia Loren.
Le diplomate et milliardaire américain Ogden Mears, en proie à un spleen profond, voyage à bord d'un paquebot en direction des États-Unis où son épouse l’attend pour divorcer. Lors d'une escale à Hong Kong, il passe une soirée en compagnie de Natascha, aristocrate russe devenue call-girl après que sa famille a fui la révolution bolchevik. Le lendemain, en pleine gueule de bois, il a la désagréable surprise de retrouver la jeune femme cachée dans le placard de sa cabine : Natascha est décidée à rejoindre les États-Unis pour prendre un nouveau départ, mais elle n’a pas de papiers. Elle lui demande de l’aider.
L’immigrante
Le thème de La comtesse de Hong Kong fut inspiré à Charles Chaplin par un voyage qu'il fit à Shanghai en 1931, au cours duquel il avait rencontré des aristocrates russes réfugiés en Chine après 1917. Il en tire la matière d’une comédie romantique saupoudrée de gags et d’ironie (les discours de l’ambassadeur blasé sur la paix dans le monde), dans laquelle il n’apparaît que brièvement, sous les traits d’un vieux steward en proie au mal de mer. Dix ans après Un roi à New York, ce sera son dernier film, et le seul en couleurs. Aux côtés de seconds rôles amusants (mention spéciale pour Patrick Cargill en colonel azimuté), Sophia Loren, objet de tous les regards, porte l’action. Pour cause : avec ce personnage d’aristocrate rescapée d’une vie chaotique, en quête de jours meilleurs, c’est elle qui incarne ici la figure de l’immigrant si chère à Chaplin. Elle apporte ainsi au vaudeville, entre les portes qui claquent, une touche d’émotion mélancolique. Il faut entendre Marlon Brando lui dire, contraint de dissimuler son émotion derrière une mine d’enterrement : "Vous êtes le premier bonheur que j’aie jamais connu. Je vous aime."
Avec
Sophia Loren (comtesse Natascha Alexandroff)
Marlon Brando (Ogden Mears)
Sydney Chaplin (Harvey Crothers)
Tippi Hedren (Martha Mears)
Patrick Cargill (Hudson)
Michael Medwin (John Felix)
Margaret Rutherford (Miss Gaulswallow)
Charles Chaplin (Steward)
Réalisation
Charles Chaplin
Scénario
Charles Chaplin
Production
Universal Pictures
Producteur/-trice
Jerome Epstein
Image
Arthur Ibbetson
Montage
Gordon Hales
Musique
Charles Chaplin
Pays
Royaume-Uni
Année
1967
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