- Regarder
L'escalier
de Frédéric Mermoud
- Regarder
Vrai gars
de Jean-Baptiste Durand
- Regarder
Quelqu'un d'extraordinaire
De Monia Chokri
- Regarder
La terreur des Batignolles
de Henri-Georges Clouzot
- Regarder
Aya va à la plage
de Maryam Touzani
- Regarder
La rivière du hibou
de Robert Enrico
- Regarder
Les misérables
de Ladj Ly
Le père Noël a les yeux bleus
de Jean Eustache45 min
Disponible jusqu'au 09/03/2026
À la télévision le vendredi 30 janvier à 00:55
À Narbonne, Daniel, désoeuvré et désargenté, se déguise en père Noël pour s’acheter le duffle-coat dont il rêve... Avec Jean-Pierre Léaud, un moyen métrage en noir et blanc de Jean Eustache, tendre et mélancolique.
Sans le sou, Daniel traîne sa misère dans les rues de Narbonne, en même temps que deux obsessions : s’acheter un duffle-coat, en pleine vogue (avant celle du loden qui pointe), et l’espoir d’un flirt, qui décidément ne vient pas. Quand un photographe local lui propose de se déguiser en père Noël et de poser avec des passants, le jeune homme y voit un moyen de financer le manteau convoité. Méconnaissable derrière sa barbe blanche, il commence enfin à attirer la curiosité des filles qui le snobaient, certaines se serrant même contre lui le temps d’un cliché. Mais la partie n’est pas gagnée...
Narbonne en hiver
Dédié à Charles Trenet, ce conte de Noël mélancolique, narré en voix off par Jean-Pierre Léaud de son inimitable phrasé, offre à l’acteur un rôle sur mesure. Clin d’œil appuyé au comédien fétiche de Truffaut, Daniel, arpenteur de boulevards, s’arrête d’ailleurs devant une affiche de cinéma.... qui n’est autre que celle des 400 coups. Avec ce manifeste Nouvelle Vague en noir et blanc, Jean Eustache, dont la silhouette apparaît furtivement dans un café sous les traits d’un ancien boxeur, montre surtout son talent à restituer en quelques beaux plans une atmosphère comme à brosser un personnage. Dans Narbonne en hiver, ville de son enfance qu'il filme avec tendresse, sa caméra ardente se glisse dans les pas de l’icône. Mais ce témoignage d’une époque où des filles faussement prudes s’appellent Martine annonce aussi Mai 68, le héros réclamant, dans une librairie où lui et ses copains d’ennui chapardent, Cellule 2455, couloir de la mort de Caryl Chessman, livre emblématique d'une génération.
Avec
Jean-Pierre Léaud (Daniel)
Gérard Zimmerman (Dumas)
Henri Martinez (Martinez)
Carmen Ripoll (Martine)
Noëlle Baleste (Janine)
Réalisation
Jean Eustache
Scénario
Jean Eustache
Production
Anouchka Films
Producteur/-trice
Jean-Luc Godard
Montage
Christiane Lack
Jean Eustache
Musique
René Coll
César Gattegno
Son
Bernard Aubouy
Pays
France
Année
1966
Vous pourriez aimer aussi
- Regarder
Rencontre avec Bernard Stora
Assistant de Jean Eustache sur "Le père Noël a les yeux bleus"
- Regarder
Saint Michel
Festival 36h Saint Eustache 2014
- Regarder
Twist
Festivals : des vacances hors du temps ?
- Regarder
At Home I Feel Like Leaving
- Regarder
Mode avion
- Regarder
Les tremblements
- Regarder
Les talons de ma mère
- Regarder
Gigi
- Regarder
Sadakat
La fidélité
Les vidéos les plus vues sur ARTE
- Regarder
Le dessous des cartes - L'essentiel
MBS à Washington : le nouvel homme fort du Moyen-Orient
- RegarderDernier jour
ARTE Journal (COP30 / Guerre au Soudan /Marina Abramovic)
- Regarder
ARTE Europe l'Hebdo
Extrême droite : le parti pris de la Gen Z
- Regarder
Mum
- Regarder
Le dessous des cartes
Européens et Britanniques : quelles retrouvailles ?
- Regarder
L'Orchestre rouge (1/2)
- Regarder
Le dessous des cartes - L'essentiel
Pologne : la guerre hybride de Moscou
- Regarder
Transition de genre, accompagner son enfant
- Regarder
Le dessous des cartes - L'essentiel
Zelensky à Paris : les drones, enjeu majeur
- Regarder
Le dessous des cartes - L'essentiel
Narcotrafic : une affaire mondiale
