Lors de sa première réunion de 2021, le 14 janvier, le comité d’Arte France Cinéma s’est engagé dans trois projets de longs métrages français, dont un premier film.
L’Amour selon Dalva de Emmanuelle Nicot (premier film)
Tripode Productions (France), Hélicotronc (Belgique)
Dalva a 12 ans. Un soir, la police fait irruption chez elle et embarque son père avec qui elle vit seule. Dans l’incompréhension la plus totale, Dalva défend l’homme comme une furie, mais rien n’y fait. Brutalement placée dans un foyer pour adolescents, Dalva va se lier d’amitié à Samia, sa colocataire de chambre et peu à peu faire confiance à Jayden, son éducateur. Grâce à eux, elle va comprendre pourquoi on l’a arrachée à ce père qu’elle aime tant… Quel chemin Dalva devra-t-elle parcourir pour sortir de l’emprise, pour s’émanciper de son père, pour aller vers la clairvoyance ?
La Bête de Bertrand Bonello
Les Films du Bélier (France)
Avec Léa Seydoux, Gaspard Ulliel.
Dans un futur proche où les émotions sont devenues une menace, Gabrielle se décide enfin à purifier son ADN dans une machine qui va la plonger dans ses vies antérieures et la débarrasser de tout sentiment fort. Elle rencontre alors Louis et ressent une puissante connexion, comme si elle le connaissait depuis toujours. Un mélodrame traversé par le genre, qui se déploie sur trois périodes distinctes, 1910, 2014 et 2044. Librement inspiré de La Bête dans la jungle de Henry James.
Voyages en Italie de Sophie Letourneur
Ecce Films (France)
Avec Sophie Letourneur, Philippe Katerine
Sophie raconte comment, avec Jean-Philippe, ils ont décidé de partir tous les deux pour sauver leur couple, envahi par la vie de famille. Mais partir où ? Après maintes élucubrations, ils décident d’aller en Sicile malgré l’entorse de Jean-Philippe. Par l’extrapolation des comportements névrotiques dans le couple et la famille, Sophie Letourneur (Énorme, Prix Jean-Vigo 2020) dissèque avec humour le fonctionnement et la conjugaison de leurs angoisses et de leurs états. « Dans ce lien affectif, gouverné par notre coeur et nos blessures, ce n’est pas la rationalité qui domine ». (Sophie Letourneur)
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