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D'après une histoire vraieAct Up, la rage de vivre
27 min
Verfügbar bis zum 22/09/2025
À la télévision le mardi, 29. juillet um 05:55
Juin 1989. Alors que l’épidémie de sida fait de plus en plus de victimes dans l’Hexagone, Act Up-Paris voit le jour. L’association, fondée sur le modèle d’Act Up-New York, met en cause les politiques, qui, selon elle, ne mènent pas une vraie campagne de prévention contre le VIH, mais aussi les laboratoires, qu’elle juge obnubilés par leurs profits, ou l’Église, qui s’oppose au port du préservatif. Combinant désobéissance civile, slogans chocs et actions coup-de-poing, l’organisation parvient à attirer l’attention de la sphère politico-médiatique, notamment lorsque l’on découvre, en 1991, que des centaines de personnes transfusées ont reçu du sang contaminé par le VIH ou l’hépatite C. Mais, tandis que l’épidémie est toujours hors de contrôle et que la recherche piétine, de plus en plus d’activistes décèdent, à l’image de Cleews Vellay, président d’Act Up-Paris de 1992 à 1994. En 1996, grâce à la pression exercée par les adhérents, les nouveaux traitements antirétroviraux produits par un laboratoire américain sont commercialisés en France. Deux ans plus tard, le nombre de cas de VIH se stabilise et la victoire thérapeutique face au sida est prononcée.
Énergie du désespoir
Retraçant l’histoire d’Act Up-Paris qui a inspiré 120 battements par minutes, le long métrage de Robin Campillo quadruplement récompensé au Festival de Cannes 2017 et distingué par six César, ce documentaire entrelace images d’archives et extraits du film. Il replonge ainsi dans l'énergie du désespoir qui animait les combattants de l’association, dont les missions se sont depuis élargies à la lutte contre le racisme et à la défense des droits des migrants.
Pays
France
Année
2021