I Am Steve McQueen

"Beauté, charisme, virilité, vulnérabilité, agressivité : il avait tout !", s'exclame l'acteur Gary Oldman. Incarnation du cool, Steve McQueen n'a pourtant pas connu des débuts faciles. Abandonné par ses parents, il connaît l'errance et la délinquance, avant de trouver un semblant de stabilité chez les marines, où il s'engage à 17 ans. Revenu à la vie civile, il dépense sa prime de GI en cours d'art dramatique, pour séduire les filles. Mais il prend goût à la comédie, et intègre l'Actors Studio. À 27 ans, après bien des refus, il persuade des producteurs qu'il peut jouer un lycéen dans Danger planétaire. Son personnage d'homme d'action, intrépide et décontracté, se dessine déjà dans ce film d'horreur, devenu culte. L'acteur impressionne le producteur Dick Powell qui en fait un chasseur de primes dans la série Au nom de la loi, succès qui l'amène à tourner Les sept mercenaires de John Sturges, à Hollywood.

As du volant
Explorant des aspects méconnus du "king of cool", ce documentaire raconte l’incroyable trajectoire de celui qui fut en même temps coureur automobile et icône hollywoodienne. Décédé à 50 ans, en 1980, des suites d’un cancer des poumons, l’homme aux yeux azur brûla sa vie par les deux bouts. Sa passion pour la vitesse s’immisçait dans ses rôles : l'as du volant maîtrisait aussi bien la Triumph de La grande évasion que la Ford Mustang de Bullitt. On se souvient aussi de lui en homme d’affaires et gentleman cambrioleur dans L'affaire Thomas Crown de Norman Jewison, avec la sublime Faye Dunaway. Étayé d’extraits de films et de témoignages, notamment de ses proches, et incluant une interview rare de l’acteur, ce remarquable portrait dévoile à quel point McQueen fut l’incarnation de la liberté et de l'individualisme chers aux Américains, ce que confirme sa devise : "Je vis pour moi et n'ai de comptes à rendre à personne."