Suite à un dernier vote du Sénat, le Parlement français a finalement adopté, mardi 22 juillet, une loi visant à mieux « protéger les victimes de violences conjugales », en introduisant par exemple une exception au secret médical en cas de « danger immédiat ». Ce texte vient compléter d’autres mesures prises il y a plusieurs mois et s’inscrit dans la continuité du Grenelle des violences conjugales piloté à l’automne 2019 par Marlène Schiappa, alors secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations. En 2019, ce sont 126 femmes qui ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon un décompte de l’AFP.
Partout en Europe, les violences faites aux femmes, continuent de sévir. Partout en Europe aujourd’hui, la lutte contre ces violences mobilise cependant davantage. Dans trois pays notamment : la France, qui peine à voir ses solutions appliquées, l’Italie où la loi tente de prendre le pas sur des inégalités hommes-femmes profondément ancrées, le Royaume-Uni enfin, qui inflige aux femmes migrantes victimes de violences une double peine.