Abitibi-Témiscamingue. Une région sauvage du Québec, à 600 kilomètres au nord-ouest de Montréal. Une large route permet d’accéder aux villes de Rouyn-Noranda et Val d’Or. Si droite qu’elle paraît tracée à la règle, elle s’enfonce à travers une épaisse forêt de conifères. On aperçoit de grands lacs et de petites bourgades. Ça et là, de drôles de structures de fer s’élèvent vers le ciel, à demi camouflées par les arbres : des mines d’or, qui jalonnent le parcours à la manière de bornes kilométriques.
C’est ici que s’étend la faille de Cadillac, une zone géologique qui regorge du précieux métal. Exploitée depuis le début du siècle, elle n’a pourtant pas encore livré tout son or.
Aujourd’hui, l’image du mineur à la pioche appartient au passé. Qu’ils s’activent sous terre ou à ciel ouvert, les quelque quatre mille travailleurs des mines de la région ont désormais entre leurs mains des outils technologiques qui ont radicalement transformé leur métier…
